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Show DES SCAVANS. loii que les paroles du Concile regardent i °. Les î f °L Fidl i que le p g luttes quî perfeverent. z °. Les Fidèles qui ont la g^ce efficace, ou qui doivent la demander s'ils ne l'ont pas.^ Il n'éclaircit point-icy s'ils font toujours en état de la demander, & fi le Concile le fuppofe en parlant comme il fait. Dans la treizième Reflexion 3 le Père Serry déclare fur quoy eft fonde le pouvoir que les hommes ont de fe convertir, de perfeverer, de fe fauver. La feule grâce fuffifante ne lui paroît pas fuffire pour cela; ce pouvoir vient encore 5 félon lui, de quantité d'autres pouvoirs qui en font comme les pères. Le premier pouvoir à, qui- celui dont il s'agit doit fon être 5 c'eft un pouvoir externe attaché à l'homme en qualité de vivant. Le fécond , eft m pouvoir interne) mais trei-êloignê qui vient du libre arbitre, II eft vray, remarque notre Auteur , que le libre arbitre ne peut rien fans Dieu, mais Dieu eft amy de l'homme ; & ce que nous pouvons par nos amis3 nous femmes cenfez le pouvoir par nous-mêmes. Le troifiéme eft un pouvoir plus prochain ¦> dont la foy eft l'origine. Le quatrième enfin sft un pouvoir beaucoup plus prochain encore, dont h grâce-fanâifiante eft h fource. Malg«le concours heureux de tant de pouvoirs, celuy duquel nous parlons demeureroit fort imparfait s'il ne furvenoit autre chofe. Ce quifur-ïj c^eft la gme fuffifante Jhomfiique 3 Xx é |