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Show DES SCAVANÎ. OOr rieu 5 dont fon nouveau Livre n'eft proprement qu'une continuation ; & d'ailleurs les prélats & lesDo&eursqui l'ont engagé à cec-re entreprife, n'ont pas crû quril fut neceffai-re d'y mêler des explications rebatuës qui fe trouvoient prefque par tout. Cependant quoi que fon projet ait un air de nouveauté, il déclare qu'il en a trouvé le modèle dans tout ce que tes anciens Auteurs ont écrit fur cette matière." S. Jérôme , par « exemple , pouvoit regarder , dit-il , ainfî îc oue beaucoup d'autres , dans les Religieu- €t les d'Egypte & de Syrie, la-pratique de fe <c faire couper les cheveux, comme une mar- tc que du retranchement & du dépoaiîiement a des chofes temporelles & fuuerflucs , auf- « quelles ces Vierges renonçoient ; mais au €« lieu d'employer cette raifon morale, il va « précisément à la raifon phyfîque , & attri- « buë cette tonfure à netteté Se propreté. « G'efi ainfî que les Sçavans de ce temps-ci, ce entre autres le Père Thomaflin de l'Oratoi- c< re, & M. .l'Abbé Pleury , rapportent la « tonfure des Clercs & àes Moines, à la cou- c« tume qu'avoient les Romains de porter les c' cheveux courts. II en eft de même de l'ha* Cc bit long , que les mêmes Auteurs démon- Cc trent avoir été long - temps commun aux " Clercs, aux Moines , & aux Laïques. cc b A la fuite de ces exemples, & pour auto-Ster plus particulièrement le Syfiême dont aousparlonsfurles Cérémonies de laMefîe, |