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Show LE JOURNAL adverbes fîmples , terminez en we»*, non feulement il rapporte toutes les raifons de celui de M. Ménage , qui les fait venir de l'ablatif Latin mente, mais il en ajoute même de nouvelles. Cependant il ne laiffe pas d'être perfuadé , que la terminaifon des adverbes en ment s n'eft qu'une pure definence qui ne veut rien dire ; de même que dans la Langue Latine ter & tim \ dans la Langue Allemande lich , & dans la Langue Angloife ly, ne font que de fîmples terminaifons communes à quantité d'adverbes. Après nous être retranchez à fi peu de Remarques , touchant un Ouvrage dont il n'y a aucun endroit qui ne méritât un Extrait particulier , nous finirons celui-ci par avertir le Public que l'Auteur îui promet trois autres Traitez. Dans le premier, on verra de quelle forte il faut lier enfemble toutes les parues du difcours, pour en faire une conftru&on régulière. Dans le fécond, on parcourra les différentes façons de parier que l'ufage a affranchies des règles de la Grammaire. Et dans le dernier, tout ce qui appartient au itylele» examiné fur les meilleurs fondemens que W Logique, l'Analogie & l'Ufage pourront tour- Le mérite du Traité de la Grammaire ïrançoife, doit faire fouhaiter que M. 1A£ bé Régnier, qui joint à une connojffance pa ' faite de notre Langue , une extrême intel ' gence de la plupart de celles qu'on pan. |