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Show D E S S C A V A N S, 9if Ipithctesde la même force. Auffi n'eft-il'pref-que jamais de l'avis de ces Médecins, pour le Syftême defquels il marque tout: Féloignement que Ton peut attendre d'un homme inftruit dans l'école de Paracelfe & de Van-Heîmont. Sur ce pied-là , M. Mufîtano ne fera nullement fbupçonné d'outrer la faignée dans les Fièvres. Les principes fur cjuoy il fait rouler (a pratique* foûtenus de cette maxime > dont un EccleGaftique 5 comme luy 3 doit être pénétré, que CEglife a horreur dufkng y ne luy permettent pas d'abufèr de ce remède. A peine le trou-ve-t-il tolerable dans les Fièvres les plus arden-tçs; encore n'eft-ce que pour donner de Pair aufang , ventiUihnisgratta 3& en diminuer la plénitude , qui eft un cas qu'il juge afl'ez rare; car pour ce qui concerne la revulfion Se la dérivation , il n'a garde d'y croire 3 & il feroic tresfâché d'être confondu avec certains Mçdgcins5qui prétendent prouver par de bonnes démonftràtionj , que l'une & Tautre peuvent fort bien s'accorder avec la doârine de la circulation. Apres cela, on ne doit pass'é* tonner, fi la faignée lui paroît un remède tre^pernicieux dans les Fièvres malignes ,. & s'il l'eftime tres-inutile 5 pour ne rien dire de plus fort, dans toutes les Fièvres intermittente?. : Au rçgard des purgatifs & des émetiques l l'Auteur en fait un ufage affez modère- II ne les confeillc point au commencement des Fièvres Inflammatoires,. jû meroe des Fièvres mali? |