OCR Text |
Show 9<% LE JOURNAL incertaine , que le doit être cette corruption de l'eau du péricarde- ^ II ne fuffic pas d'avoir aiïigne les diverfes caufes occasionnelles de la Fièvre ; il faut montrer comment elles peuvent, en quelque partie du corps qu'elles fe rencontrent, dérégler le mouvement du cœur 3 & bouleveiafer, pour ainfi dire , toute l'économie animale. Ceflà-quoyeft employé le dix-neuvième chapitre ,où M. Mufitanoj après avoir refuté l'opinion des Galeniftes , fur les vapeurs corrompues qui s'élèvent du foyer delà Fièvre, pour fecom-muniquer jufques au cœur, établit fon fetiti* nient, qui roule fur une fermentation vicieu» fe, excitée dans quelque partie que ce foit, par la prefence de quelqu'une des caufes/i* brilts alléguées. Il prétend que cette fermentation donnant un plus grand mouvement au fang , qu'elle raréfie, porte cette même agitation jufques dans le cœur 3 non feulement par les veines > qui eft la voye naturelle du retour du fang vers ce vifeere, mais auffi par le canal des artères, en faifant regorger cette même liqueur vers fa fource ; & que c'eft proprement cette double affluence du fang> qui détermine le cœur à multiplier (es batte-mens, pour fe débarraiTer , & à répandre le bouillonnement & l'ardeur dans "toutes les parties. On édaircit cette hypothefe par ce qui fe paiTe dans le panaris, & par l'exempte d'une marmite*pleine d?eau> pojie fur UsthAf* fans ardent) %hI la font hmljir, $vtc ffo |