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Show DES S C A V A N "S. ^9 ont rcligieufement recommandé la prati- <c que; & de quelle peine on punifîbit ceux tc quiofoientou les ignorer ou les violer? ... cc te grand faint Charles, continue-t-il, le u modèle des parfaits Evêques, touché du dé- cc cri & de la négligence où les Canons fe " trouvoient de fon temps , Te crut obligé « pour diflïper cette ignorance d'établir dans u fon Séminaire un Profefleur exprés, dont " toute l'occupation étoit de lire & d'expli- " quer les Conciles aux jeunes Clercs- On " fçait aufli qu'il y a Paris des Séminaires di- cc ftinguez & par leur érudition, & parleur a pieté , où de (çavans Profefleurs font oc- iC cupez à cet employ fîjneceflaire pour réta- cc blir la véritable difeipline, &c. cc Ce ne feroit pa^ aflèz pour notre Auteur qu'on fut perfuadé qu'il faut s'appliquer à l'étude des Conciles , fi on ne l'étoit en même temps que fon Livre peut être d'un grand fecours dans ce travail. Il fe fait donc une efpece d'obje&ion qui luy donne lieu de relever fon Ouvrage 5 & même de le préférer à tout ce qui a été fait jufqu'à prefent en ce genre. cc Quel eft le particulier, fefaic- cc il dire, qui fok à prefent en état d'attein- cc dre jufqu'à fe procurer une Edition des cc Conciles ? Celle du Louvre eft d'un prix cc exceffif ; celle du Père Labbe ne l'eft pas " >moins ; un particulier ne fçauroit monter cc jufques-là, S'en tiendra-t-il à Caranza ? " Tout y çft plein de tranfpqfitions & de « |