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Show 298 ME'MOIRES POUR L'HISTQIRE. une forte loupe , on voit difrinB:ement de petits Ani-) maux qui font attires dans leur bouch~. 11 feroit difficile de bien decrire ces Polypes, fans le fecours d'un grand nombre de. Figures. Leeu·wenhoek en a decri~ une efpece dans la lettre dont nous avons deja par-. ., ~.ranr. le :fl. lls font reprefentes fort en grand dans la Plan· Plnl. nomb. .o.· Ph'l r b. . t ~83. Art. 4· che des Tranfau.1ons. 1 010p 1ques qu1 a rappor au pag. 1305' nombre que je cite en marge. Figure 8. N w v" & ITS. A l'occafion de ces differentes efpeces de Polypes> qui. peuvent fournir une· abondante n1atiere a decouvertes, je ne fautois me difpenfer de dire un tnot. de celle qu'a faite Mr. Hoghes, Ecclefiafrique Anglois. 11 a vu ,. dans l'eau d'une grotte de l'Ifle de Barbade , des corps organifes , qu>il a d'abord pris pour des fleurs, n1ais qu'il a Gru enfuite devoir placer dans la Claife des Animaux. Aiant ¥Oulu cueillir ces pretendues £leurs , clles fe font d'abord cac}:lees, comme nous avons dit q:ue le faifoient les Polypes a ·pannache. Elles.. qnt reparu enfuite au bout de quelques minutes, & fe font develop pees peu-a-peu. 11 paroit, par les Obfervations.de Mr. Hoghes, que les efpeces de rai'ons, ot;I p1nt6.t rl.e bras )I qui bordent le bout anterieur de ces Anitnaux, leur fervent a faifit: les petits Anilnaux qui nagent dans l'eau. On peut voir, dans les Tranfactions Philofophiqu~s, une plus ample Defcription de~· ce qu'il. a obferve fur ce fujet:. Il convient de remarquer, que. Mr. Hoghes n'avoit aucune connoiffance. de. ce qui a- ete decouvert en Europe depuis quelques annees fur les Polypes, lorfqu'il. a fait. les Obfervations. dont il s'agit ici, & que. D E S P 0 L Y P E S. JV. Mttn; ·que tnemc 'les fiennes ont etc faites les pretnieres. J' A 1 dit ci-deffus, qu'on ignoroit fi les Poly pes de n1er pouvoient fe multiplier par la feEbon: j'ajoute-rai ici , qu'il ne paroit pas que cette propriete ait €te connue dans aucun Animal , au tnoins par les ;Naturalifi:es dont il nous rcfrc quelques Ecrits. Ils ont bien fait tnention de divers Animaux, dont les rnorceaux, apres a voir cte fepares, donnent des marques de vie pendant q uelque terns. Arifrote dit *, A"' J:liil:. 1 d I r n. . , mmal. que lap upart eS _fliCLLeS VlVCllt apres qu'ils Ollt ete lib,4.cap.7,. part ages; mais, il ne dit rien qui puiife faire juger qu'il ait ob[crvc dans les portions de ces Animaux a.ucune reproduCtion, au tno!en de laquelle chacun€ foit devenue un Animal complet. Il paroit feulement, qu'il a remarque, que les unes vivoient plus long~ _terns que les autres. Il rap porte, que les Animaux, qui ont I.e corps long, & beaucoup de pieds, vi vent le plus long:. terns lorfqu'ils font partages; &: que les parties marchent' apres qu'cllcs ont ete feparces., l)une en av.ant, & J'autre en arriCre. Il cite' . a cct-te occafion, l'exemple des Scolopendrcs. C'efr cc que St. Augufrin rap porte * auffi. d\tn Anilnal de ce * Lib. de genre,, c'eft-a-dire, d'une cfpecc. de Mille-picds. Ce,. .At~~~~.ate lui' qp'il a vu, fut meme. coupe en pllfieurs . par-ties, & cbacune ,, dit-il, [e mouvoit de manierc, que fi nous ne les avions pas Jeparees nous-tneJnes, & ji les bJej[ures n'eujJent pas ete vijibJes, 110US /es auriotzs pri.- fes pour tout autant d' Animaux differ ens. . IL .ne paroit done pas, ~ qu'on ait fait des Experie~ ces, pour voir ce qB.e deviendroient les marceau. sfAnimaux en q~1i il refre d1:1 mouvement , apres )? E 3 qu'ifs -- |