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Show 234 MEMOIRES POUR L'HISTOIRE ne Polype s' eft retrecie ; enfuite il s' eft fepare. La feconde partie eft refiee encore quelques jours fans bras' qui enfin ont commence a paroitre a fon bout an terieur; il en eft venu fix. NoN content de fa voir que les portions des P~ lypes, di vifes en deux, tnarchoient, 1nangeoient, & multiplioient, j'ai voulu encore m'aifurer ft elles avoient pour la lutniere, le tnetne penchant qui fe fait retnarquer dans les Polypes qui n'ont pas ete .,'Voi.Mem. partages '#.. J.'ai done coupe en deux un nombre i ~~~·. ~~: confiderablc de Pol ypes, j' ai mis les premieres par .. ties dans un verre, & les fecondes dans un autre; & j'ai vu, par des Experiences ~tres fouvent re!terees, que les unes & les autrcs cherchoient 1' en droit du v erre le plus ~claire. EN quelque endroit que l'on coupe un Polype, au tnilieu de fon . corps , ou plus ou 1noins pres du · bout anterieur, ou du bout pofierieur, l'Experience rcuffit egalement j les portions deviennent egalen1ent des Polypes complets. Cela efi 1neme vrai par rapport aux Polypes a longs bras, quand on les coupe au- de[ous de 1' endroit Oll leur corps C0111mence a [.e retrecir; c'efl:-a-·dire, que' lorfqu'on fepare une partie de cette queue du refre du corps, cette par ... tie metne devient un Polype parfait. A la verite, il faut du terns pour cela; & il arrive quelquefois, que la portion de Polype meurt par accident, avant que la reproduB:ion ait pu avoir lieu. fA I fouvent coupe fin1plement les bards du bout anterieur d'un Polype, c' eft- a~ dire, ce cercle dont ~ PL. XI. fortent les br;.ts ~; & , quelque. ,mince qu'il fut, il Fig. s. - - · - s'en D E S P 0 L Y P E S. IV. Mem. 235 s'en efl: forme un Polypc, qui, au commencement, etoit tout bras' mais dont le corps efl: enfuitc deve~ nu auffi grand que celui des autres, lorfque j'ai eu foin de lui donner a n1anger. I1 arrive quelqucfois' que de pareils Polypes prennent d' abord une forn1e affes irreguliere , & que quelques~ uns de leurs bras fe trouvent places ailleurs qu'a leur bqut anterieur, comtne je l'ai deja dit dans le Mernoire precedent. I L y a plus : des parties meme de cercles' pareiis a celui dont je viens de parler' des l110rceaux qui n'avoient que deux * ou trois bras, font devenus * PL. xr. des Polypes parfaits. Il efl: revenu des bras J pour fjg. 6• fuppleer a ceux qui manquoient. . 1' A r fepare des bras, & je les ai obferves pour voir s'ils ne deviendroient point des Polypes. L'Experience n'a pas reuffi. J e ne voudrois cependant pas decider que le fucces en fut impoffible. C E que je Viens de dire, fervira deja a faire COrn· prendre qu'on peut avec fucces divifer un Po1ype en plus de deux parties. J' en ai dans le merne moment ~~upe transverfaletnent en trois & en quatrej & toutes ces parties font devenues des Polypes cornplcts. · LA ,premiere . & la derniere partie des Polypes, partages en tro1s ou en quatre transverfalement font tout-a-fait femblables a la premiere & ala fe: conde d'un Polype qui a ete coupe· en deux. Le bout pofl:erieur de la premiere. doit fe difpofer en forn1e de queue, & i1 doit venir une tete au bout anterieur de la · derniere. Mais , la reproduction qui doit fe faire dans les parties intermediaires, c'eft~ a -,dire, dans Ia feconde d'un Polype coupe et~ Og 3 trois~ |