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Show 230 MEMOIRES POUR L'HISTOIRE. p o u R cou per transverfale1nent un Pol ype , je ~e place a vee un peu d' eau dans le cteux de rna ma1n gauche. Il fe trouve d'abord contraB:e au fond de cette eau. On peut , lors meme qu'il eft dans cet eta't' le couper avec aifez de facilite' pourvu que l'on fe ferve de cifeaux fort fins. Mais, comme il eft plus aife de le divifer precife1nent ou l'on veut, lorfqu'il efi etendu, je tiens ordinaire1nent Ia main, dans la· quelle il efi, en repos pendant un moment,. pour lui lai[er le tetns de s'etendre; & , quand il eft tel que je le fouhaite, je paffe delicat~ment, fous 1' endroit de fon corps ou il doit etre fepare' un des cotesQdes ci_feaux, que j'ai dans la main droite. Je les fenne enfu1te; & d)abord a pres a voir partage le Polype, ]'examine fes deux l110ities ala loupe' pour juger du fucces de !'operation. Si elle a bien reuffi, je mets les deux moi-ties de Polype, chacune a part dans un verre , ou toutes deux enfemble dans le melne. 'Quoiqu'on les tnette enfemble dans le tneme verre ' il n'eft pas a craindre qu'on les confonde, jufqu'a ce que la repro-duCtion, qui do it fe faire dans la feconde partie, foit prette d' etre achevee. J 'A r mis les portions des Polypes, fur lesquelles j' ai fait mes Experiences, dans des verres peu profonds' qui ne contenoient que quatre a cinq lignes d'eau. Par ce n1o'ien, j'ai pu toujours obferver ces· portions avec une loupe, en quelque endroit du .verre qu'ils fuifent. Co M ME j' ai eu en me me terns plufieurs verres dans lefquels je tenois des Poly pes coupes, j'ai diftingue chacun de ces verres par un Numero, ou par une Let .. D E S P 0 L Y P E S. IV. Mem. 231 Lettre; & ces Polypes ont ete difi:ingues par Ies me .. 1nes marques dans le Journal de tnes Obfervations. · Perfonne que moi, n'a .touche ames verres; & , en y mettant de nouvelle eau, j'ai eu up trcs grand foin de ne j~mai~ r,i~n confondre. J'ai pris les tnemes pre-~ a~tl~ns a 1 egar?. de taus les Polypes, fur lesquels J at fa1t les Expenences, que je rapporterai dans cc Memo ire. L E s deux moitics d'un Polype' qui vicnnent d' etre feparees & placees dans un verre, fe trouvent d'abord contrach~es fur le fond de ce vcrre. Elles ne refl:ent ordinairement pas ·long-terns fans s'etendre peu ou beaucoup. La tete de la pre1ni<~re partie * eft Ia te- ~ PL. XI. t~ 1~e1ne ~u Polype qui a ete coupe : cette partie ne Fig. 1• 4 • dlffere gueres d'un de ces Infecces complets, n1e1ne peu de terns a pres que la feB:ion a ete faite. fon bout p~.fl:~rieur ~ efr feule1nent un peu plus lar~e que ce,- if. cr lu1 dun Polype ordinaire, & il a une ouverture tres fenfible. A tnefure que cette pre1niere partie s'c-tend' l'ouverture' qui eft a fon extremite pofrerieure, fe ferme, le bout pofierieur s'etrecit, & devient tel que celui d'un Polype parfait. Il arrive fouvent, en Ete, que Ia premiere partie marche & mange le jour meme qu'ellc a etc fcparcc ue !'autre. J'e;1 ai meme vu ' qui ont lnange immediatement apres la feB:ion. LA feconde partie*' apres s'etre un peu etendue "' . ·~. fi: 1' d' · , ~ i¥' F1g. tOol' e pour or 1na1re ouverte a fon bout anterieur ~ ,. ,If '· · les bords de l'ouverture font un peu renverfcs en de .. · hors. Ils fe replient enfuite en dedans; & le replis qu'ilsforment~fertabouchcr l'ouv.erture dont je viens Gg - de |