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Show .2oo MEMOIRES POUR L'HISTOIRE · che, efl: plus ou moins pres de leur origine & de leur extremite. J e ne decrirai ici en particulier, que le bras d'un Pol ype de la troifieme efpece, qui fe trouve reprefente d~ns la Figure I I de la Plan· che Vlii, parfaitement tel que je l'ai vu. Ce Po -~ ~ nfffff. lype avoit l.lll bras fourchu, tres remarquable ~. Il fe divifoit d'abord en deux b.ranches en c. L'unc de ces branches etoit fourchue en deux endroits' <- f9avoir en d & en e, & !'autre en un endroit, f9a-; voir en i. . J' A I vu des Polypes verds , & de ceux de Ia fe~ conde efpece qui avoi~nt un , deux, ou trois bras, rJ. PL. x. ailleurs qu'a leur place naturelle ~. lis fortoient du fjg. 3• ~d. corps, plus ou moins pres ~u bout anterieur, ou du bout pofl:erieur. Je n'ai jamais vu a un Polype plus de trois bras qui fuifent ainfi deplaces' excepte a ceux , fur lefquels j'avois fait . quelque operation. On en verra un exemple dans le Memoire fuivant. Je ne me fuis pas apperc;u que les bras, qui font ail~ leurs qu'autour de la bouche, fuffent d'aucun ufage aux Polypes. La plupart ont diminue peu a peu ~ & font enfi.n entierement difparus. J' A r encore vu , fur des Polypes de Ia fceconde efpece, des jeunes qui ont toujours conferve la figu· re d'un cone' & qui n'avoient qu'un bras' lequel ~Fig. 6. &H. fortoit precifement de la pointe de ce cone *· La maniere, dont fe forment ces Polypes, ne m'efi: pas connue. J e ne les ai remarques que lorfqu'ils etoient deja fo~mes. n m'a paru :1 que quelques-uns' au-lieu - de fe feparer de leur mere' ont peu a peu diminue' ttnforte que le petit .cone a difparu, & qu'il n'e~ re!" D E S P 0 L Y P E S. IlL Mern~ 2 0 ( refre qu'un bras a la place ou il etoit. D'autres, au contraire, ont dJabord perdu leur bras, & fe font enfuite fepares du Polype auquel ils tenoient. J e n'ai jarnais vu plus de trois Polypes c6niques fur le £orps d'un autre ~. Ce n'eft qu'en Automne & en ~ .PL. X ... • , F1g. 6. Hyver, que j'en a1 retna.rque. ON trouve quelquefois des Polypes, qui peuvent paffer pour avoir deux tetes. J'en ai obferve quel ques-uns lorfqu'ils fe font formes, c'eft-a- dire, lorf. qu'ils fortoient du corps de leur mere. Quand les bras ont comlnence a pouifer' il a paru deux te· tes, au -lieu d'une, au bout anterieur de ces jeuM nes Polypes. D'abord elles fe touchoient, tnais enfuite, aptes que le Polype eut fait quelques progres, chacune de ces tetes s'efi allongee, & s'efl: trouvee enfuite au bout d'une branche. Ces deux branches fe rei.iniifoient au refl:e du corps' qui etoi t commun. J'ai garde affez long-terns de parcils Po· lypes a deux tetes' a pres qu'ils fe font fepares de leur' mere. 11 etoit naturel de prendre une des deux tetes de ces Poly pes, pour un petit qui commenc;oit de pouifer' en meme terns que les bras de fe mere. Dans cette fuppofition, ces petits auroient du fe fcparer au bout d'un certain terme, plus ou mains long, fuivant la faifon. C'eft ce qui n'eil: pas arrive a l'cgard de plufieurs, ils font refi:es tres long- terns attaches au Polype auquel ils tenoient; & cela, fans que l'endroit' par lequel ils etoient attaches' fe foit etreci ' & que la communication d'une branche a I' autre ait ceffe. J'en ai vu quelques-uns, qui fe font pourtant ala fin fepares. On peut done les regardcr ~ . Cc 2 ou |