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Show 2g2 MEMOIRES POUR L'HISTOIRE de parler. Le bout anterieur paroit alors fimplement • PL. xr. renfle ~; & ill' eft orclinairement plus ou mains , jufFig. 3· c. qu'a ce que la reproduCtion , qui doit s'y .faire ~ fo~t achevee. J e n'ai jamais vu de feconde parue qu1 a1t change de place avant la fin de cette reproduttion. La plupart de celles, que j'ai obfervees, font reih~es ·couchees fur le fond du verre au meme en droit, plus ou mains contraB:ees ou etendues' & leur bout poih~rieur, attache contre le verre. Quelques-unes fe font dreifees perpendiculairement fur le fond du verre. Les bras, qui pouifent a l'extremite anterieure d'une feconde partie , croiffent precifetnent cotnme ceux des jeunes Polypes. On voit d'abord les pain· tes de trois ou quatre, qui fortent des bords de cette 11- Fig. 4. c. extremite ~; & , pendant que ces premiers cyoiffent, il en paroit d'autres dans les intervalles qu'ils laiffent entre eux. Avant meme que ces bras aient fini leur accroiffement ' ils peuvent arreter une proie ; & la bouche fe trouvant des-lors parfaitement formee, cette proie efl: avalee, comme elle pourroit l'etre par un Polype complet. LA reproduction., dont je viens de parler, fe fait plus ou moins vite, fuivant qu'il fait plus ou tnoins chaud. J'ai vu, dans le fort de l'Ete, des fecondes parties , dont les bras ont COlTitnence a pouffer au bout de. vingt-quatre heuresj & qui, en deux jours, ont ete en etat de manger : & ' dans un terns froid' j'en ai vu, dont la tete n'a ete formee qu'en quinze ou vingt jours. JL m'a paru, que, toutes chofes egales, la reprcr GUWOU fe faifoit plus vite dans la feconde partie d'un . p~ D E S P 0 L Y P E S. IV. Men1. .233 ~~lype bie1: nourri, que dans celle d'un Polype qui a Jeune deputs quelque terns. D :E s qu'une feconde tnoitie a acquis une tete c'efi: .. a-dire' des que la bouche efi: formee' & que le; bras font venus ' elle reffemble parfaite.ment ' de meme q:I~ la premiere' a un Polype qui n'a jatnais ete diVlfe j & elles peuvent l'une & !'autre etre regardees cotnme des Polypes parfaits. Elles ont toutes les proprietes connues dans ces Animaux: elles font tous les mouvemens dont ils font fufceptibles: elles arre-tent des proies : elles s' en nourriffent : elles croiifent & multiplient. S I I' on coup~ transverfalement des Polypes qui pouifent des pettts' ces petits continuent a croitre a ... pres la feCtion, dans quelque partie qu'ils fe trouvent. , IL ar~ive fouve?t, que des fecondes parties, qui n ont potnt ~e ~ettts lors de la fecHon, en pouifent avant que d avon· pu manger, avant que d'avoir des bras. II m'a paru que la pouife de ces jeunes retarde quelquefois celle des bras. J'ai vu fortir un jeune ~olyp~ fi ~res d~ bout anteri"eur d'une feconde par .. tte, qu apres· avotr un peu cru, il s'efl: confondu avec ce ~out aBquel il n'etoit point encore venu de tete. Ce Jeune parbiffoit chre lc bout antcrieur de cette fe~onde partie : mais ' il etoit un peu incline' & fai .. fott a_vec elle un angle fort obtus, au-lieu de former u~e hgne droit e .. QNand il a pu manger, je lui ai don. ne d.es V ers, qut ont paffe de fon efi:omac dans la portl!on de ·Polype dont il fortoit, comme ils paifent de la bouche d'un Polype en tie~, dans fon efl:omac. Quelque te1ns ap,res, l'extremite pofterieure du jeu· Gg 2 ne I . |