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Show 438 LE PHARAON. au moins. Je defierois tous les Eplucheurs d'Opera d'y trouver une fyllabe de trop. La COMTESSE. Ne chantez-vous point cmelquefois des Brunettes ? PIERROT. Des Brunettes ! II faut les renvoyerala Foire. Apprenezque Mademoifdle Frc-donifelli ne chante point de Brunette. Je ne chante que de bonnes & longues Can-tes. Ecoutez du cromatique. AIR 186. (Do MtBemier.), Prenez les armes,' Tendres Amours; Verfez vos charmes Sur nos beaux jours. Voila un verfez qui eft balfamique. La COMTESSE, Qui, vraiment. PIERROT. Voulez-vous de la furcur ? Du chant Martial? Tenez, LE PHARAON. 4l9 AiR $9. (Aux armes, Camarades) Aux armes, Camaradesi L'Enneml n'eft pas loin; Courons tous au vin.,. La COMTESSE, I'interrompant. Oh ! je connois cette chanfon-la ! Je l'ai tant chantee aux Pcrdreaux de Pafti, en-tre la poire & le fromage. PIERROT. Oh ! moi, entre la poire & le fromage je ne chante que des flon, flon. ••• 1 , m - SCENE XIV. LaCOMTESSE, PIERROT-OLIVETTE, GRIGNOTIN. OLIVETTE. Quand voulez-vous commencer le concert, Madame? les Muficiens font tout prets. La COMTESSE. A1 R 8. ( Je reviendrai domain au foir ) Ah! ces Meflieurs font prets enfin! J 4 PIER;* |
