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Show 4oz L E P H A R A O N, A i R 13. (Joconde.) Je ne crois pas que dans ces lieux O n penfe a la ComtelTe: Avouez plutot que vos yeux Cherchent ici fa Niece: Mais vous regardez vainement; Angelique captive N'a pti voir encor un Amant, M a foi, qu'en perfpeclive. LEANDRE. II eft vrai que jufqu'ici je n'ai pu voir cette aimable perfonne qu'a la fenetre. OLIVETTE. (Air precedent.) La Tante, pour votre malheur 1 Eft un feu fcrupuleufe ; Elle ofe fe piquer d'honneur, Quoiqu'elle foit joueufc. Vous vous montrez foir Se matin; Mais notre porte eft clofe. O h ! que l'amour dans le lointain Nous paroit peu de chofe! LEANDRE. Oui. Cette Tante me defefpere. L E P H A R A O N 403 OLIVETTE. Votre defefpoir orTenfe Olivette. J'ai enfante pour vous un projet des plus e'cla-tans, un projet digne d'Amizodar. L E A N D R E . Comment, d'Amizodar ? O L I V E T T E . A I R 1. (Reveillez-vous, belle Endormie) J'ai reuni contre la Tante Trois Monftres, qui^vont en ce jour Seconder, je crois, votre attente. LEANDRE. H e , qui font ces trois Monftres? O L I V . F T T E , achevant I'Air. Le Jeu, la Folic & 1'Amour. J'ai trouve 1'Amour dans votre cceur, le Jeu dans fame de M a d a m e la ComtelTe ; pour la Folic., vous, Crifpio & moi nous rounmons notre contingent. L E A N D R E , Tu m e debites des dnigmes. O L I V E T T E. II faut vous les expliquer. M a d a m e de Sep* |