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Show 334 L' E C O L E I S A B E L L E. Olivette, rlniiTez-donc. La joic m'ennuie. O L I V E T T E . La joie vous ennuie ! Allez rejoindrc Leandre. (Air precedent.) Eh! lailTez-moi, cruelle, Jouir dans ce jardin De la douceur nbuvellc D'etre fans Arlequin. Allons, gay 8cc. Nous nous promenions tous dans la mem e allee le premier jour. ISABELLE. Oui. O L I V E T T E . Nous aimons a nous promener fepare*ment a l'heure qu'il eft. I S A B E L„L E. II eft vrai. Quel changement, ma che* re Olivette ! ^ Les premiers jours, je par-donnois a l'Enchanteur de m'avoir cnle-vee. OLI-D E S A M A N S. 33* O L I V E T T E . Et moi auffi.% Je tiois meme, quand je fongeois a la maniere dont il en ufoit avec nous pour nous detacher de nos A-mans. I S A B E L L E . Nous le regardions comme un fou. O L I V E T T E . He, le vieux coquin ! Qu'il connoit bien les femmes! I S A B E L L E . Que ne fuis-je encore fous l'empirc fevere de mon Tuteur! O L I V E T T E . Que ne fuis-jc encore chapitrde & fouffle-tee par m a Tante! A1 R 4 S. ( Belle brune, belle brune) Ah , ma Tante! Ah, ma Tante! Quand je peftois contre vous; Je n'etpis qu'une ignorantc! Ah, ma Tante. Ah, ma Tante! ISA£ |