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Show 320 U E C O L E F R I S T O N. Je fuis 1'Enchanteur Friiton. Je t'ai pris a mon feivice; & comme je veux faire de toi an joli garcon , je t'inftruitai dans la M agie. A I R 4J. (Jo ne veux point troubler votre igno- ( ranee. Je t'apprendrai la fcience terrible Des noirs fecrets qui font palir lejour. P I E R R O T. Enfeignez-moi plutot, s'il eft poffible, L'art d'evuxr les lacets de 1'Amour. F R I S T O N. Quoi , Pierrot craint de deYenir amou-reux ? P I E R R O T. O h ! m a foi, c'eft une affaire ddja tor-fde! C o m m e vous m e failiez fendre les airs avec vous, A i R 131. ( Vous mentendez bien ) J'ai vu, paifant fur ce jardin, Une Brunette... Quel air fin! Qu'elle m'a paru belle ! $ F R I S T O N , He-bien ? PIER> V DES A M A N S lzx P I E R R O T. H6bien, jc fens pour elle.;: Vous m'entendez bien. F R 1 S T O N. La perfonne qui t'occupe, m o n ami, fe nomme Olivette. Elle eft a la Beaute que j'ainie, c'eft la Suivante d'Ifabelle. P I E R R O T. Bon, bon. Tant mieux. Puifque c'eft la Chambriere de votre MaitrciTe , elle m'appartient de droit. F R I S T O N . Sans doute. P I E R R O T. He, que font-elles, s'il vous plan:, cej pauvies Creatures dans cette lie defer-te? F R I S T O N. J'ai la-deiTus une confidence a te faire. P I E R R O T. Je fuis difpoff a vous donner audience. F R I S T O N. A I R 7. (Tu croyois, en aimant Colette) Porte fur un char invifible, 2r Jc |