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Show 3io LE T A B L E AU ARLEQJJIN, ifart. II eft la d'un fort bel debt. M. P E P I N. Madame Pepin eft une fracche brebis. Mde. PEPIN. Monfieur Pepin eft un vrai petit mouton. 11 y a treiite-huit ans que nous vivons en* icmble comme deux tourterellts. OLIVETTE. Sans vous doinier le moindre coup de bee? Mde. PEPIN. Oui, mamie, trente-huit ans d'amour conjugal- O C T A V E , a Diamantine. Vous Peiucndet, belle Diamantine. DIAMANTINE. Rien n'eft fi charmant. M. PEPIN. Madame Pepin. Ilya, s'il vous plait, quarante bonnes annees bien completes. Mde. P E P IN, d'un air fcrieux, Moniieur Pepin !... M.PEx D U M A R I A G E. 3n M. PEPIN. Eh! Madame Pepin ! nous nous fommes maricz en 1676.* J'en ai la note dans mon Cabinet. Mde. P E P I N , Sun air fdchk. La note, la note. Vous faites-la de belles observations. Belle piece de Cabinet! M. PEPIN. Croyez-moi. Deux ans de plus 011 demoins a notre age.. . Bafte: notre terns eft paffc. Mde. PEPIN, avec emotion. Parlez du votre, Monfieur Pepin, par-lei du voire. Vous n'etes plus bon a rien ; mais pour moi, ... furut. Je ne radote point encore. M. PEPIN. Mais, que diable, vousvoyez... Mde. PEPIN, avec precipitation. Oh ! Je vois, je vois que vous aimez a me contredire. V ous avez ce defaut-la, m on man*. M. PEPIN. Vous en avez bien d'autres, vous, ma femme. Mde. ^ |