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Show 280 L E T A B L E A U OLIVETTE. Je ne fai ! Ouais ! Ce je ne fai prcTage une rechutc d'incertitude, A r R 40. (Si dans le mal qui mepojfede) E n verite, jc vous admire. Comment! apres que devant moi Odave a recu votre foi, Vous voi a prete a vous dedire I Vous trahiriez votre ferment! Fi 1 vous avez le cceur Normand I D I A M A N T I N E . Ma cherc Oiiverte , apren ce qui m'ef* fraye. O L I V E T T E . Voyons. D I A M A N T I N E. Vai fait un fonge e'ppuyapiaWe. J'ai vu deux Pigeons qui fortoient d'un culom-bier.... O L I V E T T E . Deux Pigeoas qui fortoient d'un colom-bier! Voila un coiiimeflceiijent de reve qui fait trembler. D I A M A N T I N E . lis fe font iffftci dans ua champ. U icineus D U M A R I A G E. 281 femelle carefToit le male , qui bien loin de rcpondre a fes carefles , lui a donne* deux coups de bee en fureur, & s'eft cn-vole. OLIVETTE. Ah! le vilain male! DIAMANTINE. Ce fpeccacie m'a rcveillee. J'ai regards m o n fonge c o m m e un avis que le Ciel m e donne de m e de'fier des homines. Je ne iignerai point le contract. Je veux aupa-ravant eflayer encore le cceur d'Q&ave, & lui demander un de'ai. OLIVET TE. AIR I. {Revtiilez-vous, belle Endormie) Vous aimez, & Ton vous adore: Pourquoi ces bizarres efTais? Jc n'ai point vu de fille encore Demander de pareils delais. DIAMANTINE. Tu me connois. Tu fais que j'ai pour le mariage une repugnance naturelle. OLIVETTE. Oh! dices furnaturelle, s'il vous plait. Ai* |