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Show 4rS L E P H A R A O N. CRISPIN. II fait dire aux Pontes fouvent: Adieu paniers, vendanges font faites. C'eft un Phdnix , un Joueur Page, qui nc perd que quand il veut. O L I V E T T E . Un Joueur qui ne perd que quand^ il veut, n'eft pas unPhdnix. CRISPIN. Pefte ! Mademoifellc Olivette , vous avez une Logique ferrde! Mais lailfons, s'il vous plait , la difpute. Ce Chevalier eft ami de m o n Maitre. Us cut porte trois ans les mime's habits. O L I V E T T E . Comment cela? CRISPIN. Mon Maitre les portoit le premier; & lui, il achevoic de les ufer. . O L I V E T T E. Ah! j'entends ! Ton Maitre fe fait done fervir par des Chevaliers ? C R I S P I N . Et par (ks Viconr.es. II en a un adoe!- r lement L E P H A R A O N . 4j9 lement a fon fervice , & qui porte auff fes vieux mft-au-corps. Je t'apprends qU'i s'appelle Moniieur lc Vicomte de Badau* dancour. OLIVETTE , lui faifant uneprofonde reverence. Ah ! Monfieur lc Vicomte , (car c'eft fans doute a lui que j'ai Phonneur de par-ler) foycz le bien venu. Vous faurez que nnus voulons tant6t donner un concert 11 faut que... CRISPIN. Ne vous embaraftezderien. J'aipourva a tout. Vous auiez des Muficiens, des Vio- Ions, des Filoux , en un mot tous les meu-bles d'un Pharaon. AIR 175?. (Attendez-moi fous I'orme) Sans adieu, ma Princcftc. Jc reviendrai bientot. OLIVETTE. Pas un mot de tendrefle! CRISP I N , faifant I'empreffe pour s'en aU# Nous cauferons tantot. 0LlvETTEJ.m« Cette retraite promte Marque un cceur refroidi, s * CRIS^ |