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Show 324 L'ECOLE P I E R R O T. Un pauvre Amant en a bien-t6t dans lailej Quand pour Rival il trouve un Enchanteur. F R I S T O N. T u n e veux done Pas tetaire,Babillard? PIERROT. Allez, Monfieur, je ne dirai plus rien. F R I S T O N. AiR I. (Reveillez-vous, belle Endormie) Je forme auffi-tot un nuage* J'entourc & l'Amante &; VAmant, \ Et fur ce tranquille rivage Je les tranfportc en un moment. P I E R R O T. Te devine bien ce que vous avez fait de la fille> mais qu'efl devenu lc Garconr^ F R I S T O N. A i R 9. ( §»d Plaifir de V9* claud'm) Dans un Palais magnifique, Que j'ai fait expres pour eux, Sans ceile m o n art magique Leur appretc mille jeux. PIER DES A M A N S . fe P I E R R O T , a part. Bon. Je croi qu'il eft fou. j F R 1 S T O N. A i R 3. (Bannijfons d"id I'humeur noire) Ces Amans font toujours enfemble; Des Efprits devouez a moi, Quautour d'eux mon ordre raifemble, Leur font oblcrver cette loi. P I E R R O T. Quoi, c'eft vous qui ordonnez qu'ils foient toujours enfemble? F R I S T O xN. AiTuremenr. P I E R R O T. A I R iS^. (Ma mere etoit bien obligeante) Ma mere etoit bien obligeante; Monfieur, vous fetes encor plus. F R I S T O N. L'ignoiant! A I R 10. (Mon pere, je viens devant vous) Apren que l'amour fort d'un cceur, Auffitot qu'il s'y voit tranquiile: Que, pour degouter d'un bonhcur, On n'a qua le rendrc facile, O 7 PIER- |