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Show fo..i*'*-'-'.:'Vi' :'.i:A'~ 404 L E P H A R A O N . Sept-et-le va eft une jeune Veuve chez qui toutes les paflions rejouilTantes fervent par quartier. Le Jeu chez elle fait a pre* fern fes fonctions. Elle aime lc Pharaon, con> m e vous aimez Angelique. LEANDRE. AIR 95. (§uand ona^rononce ce malheureux Oui) Croi-moi, Ton if aime rien comme j'aime Angelique. =, Quand pourrai-je la voir ? OLIVETTE. Soyez plus pacifiqucj yous ferez pofleileur de fes charmes reclus. . LEANDRE. Mais, mon impatience... OLIVETTE, achevant I'Airl Vous aimez les affauts, Sc non pas les blocus.1 Oh ! doucement , s'il vous plait ! Or done , la ComtelTe eft au defefpoir du bruit qq ui court que Ton va defendre lc Pharaon. L E A N D R E. L e bruit eft veritable, heureufement pour le bien de cette femme-la. ^ LE PHARAON, 4oj OLIVETTE. Et pour celui d,'Angeliquc dont elle eft Tutrice. AIR 131. (Vous m'entendez bien) Elle en viendroit bientot a bout: Au jeu la Veuve rifquc tout: Dans quelque inltant funefte... LEANDRE. He-bien! OLIVETTE. Elle jouroit fon refte: f Vous m'entendez bien. LEANDRE. Que faire pour tirer le bien d'Angeliquc des mains de cette folic? OLIVETTE. Que faire ? Epoufer inceffamment la Pupile. Vous n'aimez pas lc jeu ; vous ne la rui'nerez point par-la. LEANDRE. Hatezdonc, ma chere Olivette , hatez ce manage par votre induitrie. OLI- |