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Show 33o L'ECOLE ARLEQUIN. AIR 2. (Quand je tiens de ce jus d'OClobre) Au diable l'Enchanteur mauffade, . Lui, fon He, 6c tous fes Lutins. II met ici par accolade Les Amans, comme des Lapins. AiR 174. (De Phaeton.) Dans cette paifible retr-aite, O n bailie, on s'ennuye, on s'endort. L E A N D R E, Je ne le fai que trop.' ARLEQUIN. Ou n*a point de plaifir a pofTeder tran-quiliement uh cceur : Vivent les diflicul-tez. Quelle joye d'avoir a forcer les pa-lilTades d'une M a m a n rebarbative , a ga-cner le chemia-couvert d'une Suivantc intereiTee, ou a prendre ia demi-lune d'un Mari jaloux! LEANDRE. Cela n'eft que trop vrai. ARLEQUIN. Je regrctte le terns ou la Tante d'Olivct-tc m e faifoit enrager par fa vigilance. LEAN-D E S A M A N S , 331 LEANDRE. Je voudrois que le Tuteur d'fabcllc traversal encore mes dellcins amoureux. II faut que je l'avoue , Arlequin. M o n bon-heur, que rien.ne troubleycommence a me fatiguer. ARLEQUIN. Il n'y a plus moyen d'y tenir, Moniieur. LEANDRE. J'appcrcois Ifabelle & Olivette dans cette allee. Evitons-les. ARLEQUIN, Oui. Procurons-nous ce plaifir-la. LEANDRE, AIR 154. (Quel plaifir d'aimer fans contrainte) Quel chagrin d'aimer fans contrainte! De pouvoir former des vceux fans crainte! ARLE Q U I N. Non. Sans les rigueurs 6c les allarmes, Les plaifirs d'amour n'ont point de charmes. (Leandre o> Arlequin fe retirent.) SCE- |