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Show .,-.--.QW-' mmnn 3 ABRAHA MARESCHA D D FABERT FRANCE fo en ta nd gr f d av i ef lq qu n ff na me ho E = 20 2 des chofes {1 extraordinaires que le Peuple ne pouvant conce voir que ce quiils voyent, n'excede pas les forces de la nature huWil maine , recourent a des Genies & a des efprits familiers , qu'ils leu =) donnent pour leur attribuer ce qui n'eft que I'effer d'une finguI'é f ai uf e it iq An L mé fo co c de pr n d' o liere induftrie oge I'E n pr tr je do u ce v arr ef qu c C'e ra So d ga o lif I'E o ti de bo d' fu s Me ui ni Abraham de Faber d'a qu ma le te ro n do i e le Co a mi I'e o laRobe ; mais dés qu le qu avo n' i re Li le tou D tud I'e po verfion qu'on peut avoi n pe l d e oi au o o at li in cet {an Romans quiluy plaifoien luy apprendre a lire vre la Profeflion de dans 'Employ quii I'age de treize ans Pendant cing ans Il falluc que fon pere confentift au defir qu'il avoit de {uiArmes, perfuad¢ quun enfant ne réuflic jamais mieux qu {e choifit luy-mefme. 1l entra au Re%iment des Gardes demi, dans la Compagnie de Monfieur de Carmagnole demi qu'il futau Regiment des Gardes; il s'acquitta ave d pa to te co n I da So d' oi de le tou d tu ct ex ré ex un monter la tranchée les jours qu'il eftoit de garde, il s'offroit les autres jours au Ingenieurs pour porter le cordeau. 1l vivoit avec tant de frugalité, que fa pay {ufhfoit pour l'entretentr honneftement. Il ne voulut jamais rien recevoir au de 13 ni de fon Capitaine , ni defon perea qui il avoit refolu de n'eftre plusa charge Au fortir du Regimentdes Gardes Monfieur le Duc d'Efpernon luy donna l Drapeaudansle Regimentde Piedmont. Dans cetemps laMajorit¢ du Regimen de Rambure ayant vacqué, Monficur de Rambure qui connoifloit fon merite l luy donna, & le fit {i bien valoirauprés du Roy, que Sa Majeft¢ prit un extrém plaifir a I'entendre parler fur les matieres de la Guerre, & particulierement f{u I'Exercice de I'Infanterie. Monfieur de Fabert pour en donner une plus vive rerefentation , fit faire de. petites figures de Soldats qu'il faifoit mouvoir fuivan t no do qu' n m d a m c le re or Je Le Roy ayant choifi dans toute {on Infanterie quatre Majors pour leur don ner 2 chacun une Compagnie , M* de Fabert fut nommé le premier. Ce qu'il fi la fameufe Retraite de Mayence a efté comparé ala Retraite des dix mille d pe'E d cel d e aq At de Ro d rm I' t to v fa Xenophon; car i reur, beaucoup {upericure,fansy perdre preflque un feul homme. Ayant efté bleff 3la prife de Thurin d'un coup de moufquet dans lacuiffe, tres-dangereux , mai quine le mit pashors de combat, parce que I'os n'eftoit pas cafl¢, il pourfuivic I'ac taque de la Baricade qu'il avoit entreprife de forcer, & ne s'en retira qu'apré avoir veu tuer autour de luy prefque tous{es Soldats. Le coup fut trouvé rel, qu tous les Chirurgiens conclurent qu'il luy falloic couper lacuiffe. Le Cardinal d TN T N la Vallette, a qui le Roy I'avoit donné pour Ayde de Camp, & M* de Turenne ¢ conjurerent de fouffrir cette Operation. I/ ne faut point mourir par picces, leu |