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Show L PER FR. D COMBEFIS 57 E v x qui aiment I'érudition & la pureté de la doctrine des pred lo I' ri vo d joy l d on au lif I'E d le fie r XN mi ai ja n' n fo pe qu dir pe o fq pu i be Co d Pe qu eu Au de nc ff no co l da lu qu n av plu et pe c Gr e Pe de me er ul ti pa l pste ce da écr 8 on quil a prefque tous traduits de nouveau, ou illuftrez de Notes tres-curicufes tres-inftructives nn l' e u de Bo d ch pr on Ga l fu Vil d ma Ma Il ndquit fi 1 u re Ba l da bl er fi co afl ra u n oi 1505. de parens qui te éCh o at du I' cé fu d bi ve ie op lo Ph d {es eftudes d'Humanitez L é pie d u uc be n do n ay lu il Fa { da eu re avo tienne qu' commerce qu'il eut dés fes jeunes ans avec les Religieux de'S. Dominique l portaa prendre 'Habit dansleur Ordre en I'an1624. ou il a mené julquafamor une vie tres-fainte & tres-exemplaire Charmé qu'il eftoit de la do&rine de S. Thomas, il recommenga tout fo Cours de Philofophie pour prendre les principes de ce grand Docteur, & en fair les fondemens de la Theologie qu'il eftudia enfuite. Il fe perfectionna tellemen Ph d te Le u de Bo bl eft fu qu' e en Sc de dans I'eftude de ce lofophie , & quelque temps aprés on luy ordonna d'enfeigner la Theologie a Couvent de S. Maximin. Dans la fin de ces deux penibles Emplois il refufale Difpenfes quon accorde ordinairement aux Profefleurs qui enfeignent , pou avoir plus de temps de vacquer a leftude. 11 afliftoit a rout 'Ofhce Divin l nuit & le jour , & atous les devoirs de la Communaute Quand la Maifon de l'eftroite Obfervance fut baftie 4 Paris on 'envoya en{eigner la Theologie ; mais lafacilité qu'il eut d'entrer dans les plus fameufes Bibliotheques ot fon merite luy donnoitacceés, le fic refoudre d'executer le deflei u'ilavoit conceu depuis long-tempsde purger les Ouvrages des Peres de 'Eglie Grecque d'une infinité de fautes quis'y eftoient gliflées. Comme il avoir un parfaite intelligence de la Langue Grecque , & quiil trouva un grand nombr de precieux Manulcrits dans la Bibliotheque du Roy , dans celle de Monfieu le Chancelier , & dans quelques autres , il commenga par traduire plufieurs excellens Traitez de tres-bons Auteurs qui n'avoient jamais efté connus; & les fi imprimer enfuite. Pour rendre ce fervice a I'Eglife il quitta 'Ecole, ou il avoi enfeigné deux Cours de Theologie , & il pric un tel gouft a ce glorieux & util travail , quil le continua pendant prés de cinquante années avec une application infatigable , & avec un tel fuccés que I'Aflemblée du Clergé , apres I'avoi felicicé fur la beauté¢ de fon travail , luy accorda en I'année 1644. une grac quelle n'avoic jamais faitea pas un Religieux; elle luy donna une penfio de mille livres , quia continué jufqu'a fa mort, & dontil {e {ervoit pour paye les Efcrivains qu'il employoita Rome ,a Paris & ailleurs ; pour tranicrire le Manufcrits Grecs de la Bibliotheque du Vatican , & des autres endroits éloi gnez tra qu' re Li de en re om dé l an vo e jou tot On s'étonne |