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Show $ JEAN.BAPTIST POQUELI D MO'LIIERI.Z i a i c i l c e v u en peu de temps ; Et l'autre, que les fem 4 devenir ,ou du moinsa paroiftre S'gavant(es S lqull)'ne 8 gccmi . FOll}t ave v e n c u p l f f c n fi Iefpric du menag le bie dans les fnues' 1 c a b f e u z l q c c v ? d c f l c d r d e c j sattacha | r n c e e P u d 1. r r p e au-de-la de tout ce quo m h i n G o g u B L l t t i e n ' n d r r f d c cemier d e n g e u j l q 1 a g a c u P d u r M L & Vautr f il ? e l v C . e t o r a l q roficerent , d l r g r q u f d l i c d i v donnoient dim il fic aufli deux Comedies ; L'un intitulée : Les Precienfes ridicules ; Et l.autre Les Femmes [tavantes. Ces Comedies firent. tant de hoqte aux Par_nes‘qul fe pic j e m i g e C s s f e x e P d quoienttropde bel Efprit que toute l e n l e - l g b e e i g d _f l de quinze jours, oudu moins e trouva plus, ni 2la Cour,niala V ille , & mefme depuis ce tctmps-la elles on p c q e u i e P d t a a S o d t t p efté plus en garde contre la r s é g r D d e n l G d ere cell 1l fic aufli deux Comedies contre les Hypoctites & les Faux-devots, {cavoir l n d i a I d l c u f é i i e P le Feftin de Pierre e ' q r e p i f a d f l e P n t i C n v I Tartuffe de f r p f i a a e d n c g n i d a i p faifoit des a ce qu'on pretendit que la vertu & le vice en cette matiere {e prenant aifé ment I'un pour l'autre, le ridicule tomboit prefque egalement fur tous les deu & donnoit lieu defe mocquer des Perfonnesde Pieté & de leurs remontrances Cependantaprés quelques obftacles qui furent levez aufli-toft , il eut permiffio e t entiere de la j Il arraqua encore les mauvais Medecins par deux Pieces fort Comiques dont l'un eft le Medecin malgré Iny , & lautre le Malade imaginaire. On peu dire qu'il fe méprit un peu dans cette derniere Piece , & qu'il ne {e contint pa dans les bornes du pouvoir de la Comedie ; car au lieu de{e contenter de blimer les mauvais Medecins , il attaqua la Medecine en elle-mefme, la traitt de Science frivole, & pofa pour principe quiil eft ridicule 2 un Homme d vouloir en guerir unautre. La Comedie s'eft tousjours mocquée des Rodomon & de leurs rodomontades; mais jamais elle n'a raillé, niles vrais braves , nil vraye bravoure; Elle s'eft réjoiiie des Pedans & de la Pedanterie, mais elle n' jamaisblimé , ni les Scavans, ni les Sciences. Suivant cette regle il n'a pi tro mal-traicter les Charlatans & les ignorans Medecins , mais il devoit en demeurer-1a & ne pas tourner en ridicule les bons Medecins , que I'Ecriture mefm nous enjoint d'honorer. Quoyqu'il en foit depuis les anciens Poétes Grecs Latins qu'il a égalez & peut-eftre {urpaflez dans le Comique , aucun autre n cu tant de talent ni de répuration Il mourutle 13. Février de 'année 1673. agé de 52. ou ¢3. ans. Il a ramaffé e luy {eul tous les talens neceflaires 2 un Comedien. Il a efté {1 excellent A&eu pour)le Comique , quoyque trés-mediocre pour le ferieux , qu'il n'a peu eftr imit¢ que trés-imparfaitement par ceux qui ont joii€ {on roolle aprés fa mort Il a aufli entendu admirablement les habits des Aceurs en leur donnant leu veritable caraCtere , & il a eu encore le don de leur diftribuer {i bien les Perfon nages & de les inftruire enfuite {1 parfaitement, qu'ils fembloient moins de Acteurs de Comedie que les vrayes Perfonnes qu'ils reprefentoient |