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Show D Zux Al' cr(fy év s' ? plutau Ro d d dix ans caufoi contre luy, que le Mais le m 1 avenués qu { juf jam graces & dans la confi {a p avoientconf I'avoient cond engager le grand Gu 1 micl Empire a deux d tugal, ce q {2 propr c verfelle. 11 eft vray que la fortun ne fa a u c l v l r a a u n l r N d du Roy de Suede , & laperrede la bataill u { u c a b e i i r C e e f a n &les forces des Ennemis jufqu'a v r v { i m é c f a u m c u t l { frir de fes Envieux qui rejettoie rf i l V n r f q e i i f d m t c n d q a n v d ne paruc jamai e l m a e r G n f u { i f u i u p r f P e a t I e a u c meté de f de la populace que fes ennemis animoient contre luy, &l parue alors plus gran n v r i a q q e o c e d e i f g j e a { q u c d u y a aprés la prife de Suze & de Pignerol Son application continuelle aux affaires de 'Ecat ne l'empefch\a pas de fonger fansrelaiche a cellesde I'Eglife. 1l eurune extréme attention a luy donne d'excellens Miniftres. On n'avoit point la reputation d'une pieté {olide , & I'o ne prefchoit pointavec une éloquence vraiment Chreftienne, qu'on ne fuft aufitoft appellé aI'Epifcopat. Il fit rebaftir route la Maifon de Sorbonne dont il eftoi Do&eur & Provifeur, & y adjoufta une Eglife qui eft un chef-d'ccuvre d'Ar chitecture. 1l y eft enterré {ous un tombeau de marbre blanc tres-magnifique fait de la main del'illuftre Girardon. 1l a efte 'Infticuteur de I'Academie Francoile , & le premier de fes Protecteurs. Rien n'a jamais efté mieux pen{é par u homme quia fait de {1grandes chofes , que I'eftabliflement d'une Compagni dentl'occupation principale eft de confacreral'Immortalitéles vertus & les belle actions des grands hommes. Il mouruta Paris le 4. Decembre 1642.4g¢ de 57.an & 3. mois.Il avoitun air affable & majeftueux tout enfemble, des manieres honneftes & engageantes , l'efpricvif, le jugement folide , lesidées grandes,un courag capable de tout entreprendre & 2 I'épreuve de toutes fortes de difgraces. S'il ef vray que tout hf)m me quiaun merite extraordinaire honore fon pais quand mef me il n'enauroit jamaisla penfé quel honneur ce grand homme n'a-t'il poin faica la France, luy qui n'a point eu d'autre veué que la gloire de fon Prince & celle defa parri | |