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Show ENTRETIEN DIED myey E :‘l\(«‘f_ , de lou § contreds Al ms- solenne SU L DANSE 32 rien trouvé de mieux A faire que de leur donne un ballet. Tandis que j'étaisa Bruxelles, le bibliothécaire de cette ville voulut bien me communiquer un manuserit précieux de la bibliothequ de Bourgogne, qui avait appartenu h Marie, e avant elle a Marguerite d'Autriche, duchess douairi¢re de Savoie, fille de Philippe-le - Bel et tante de Charles-Quint. C'est un petit in-4 oblong, intitulé le Livre des basses danses. Plusieurs danses y sont notées avec soin en blan sur des feuilles noires. Sous Louis X1V, le menuet fut plus en vogue que jamais , 2 en juger pa le description d ba qu mnou lison dan s, cher \onoeur Bonnet. Il raconte qu'au mariage du duc de Bourgogne, il y eut un bal composé de sept i hu {'une fo cents personnes [)u $5 as, p\sr:f Dans \lis e euere ( quedke 1, mMp . LP" , DI "une ja e-BJfi‘ di;t e s e s i d'une magnificence extraordi naire. Il parait que dans ces occasions solennelle on dansait deux par deux, les uns apres le autres, jusqu'a ce qu'il n'y etit plus de personnages de distinction, ce qui ne laissait pas d devoir étre extrémement long et fastidieux: le danses usitées étaient les courantes, les menuets les sarabandes, les chaconnes et autres, toute graves et sérieuses; il était d'usage de commence le bal par un grand branle sur un air lent et mesuré; peu a peu cette gravité se dérida. La Folie ses grelots en main, introduisit les contredanses ; la gréce et le goiit les accompagnérent |