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Show \ LETTRE M\ Wy, Wiy SU L DANSE rr passe. Cette regle-la est générale. La premitre la plus indispensable qualité pour bien juger u homme ou un peuple, c'est de se faire son contemporain , son compatriote : ¢'est surtout de s bien garder de la manie des comparaisons. Le anciens dansaien van l'JH' ' el assez pv"uf juger en plein matere 4 fon eralt dallenr Ira lsser pe¢ frar don 5 observation b du fan \usst bien, me .\1\'\ b1e < du talen ‘1:1'4111 a mieu qu les modernes o Pilade n'eiit été qu'un garde-cote aupres de Vestris: ce n'est pas la la question. Je veux bie que I'on compare entr'eux les hommes et les peuples, mais pour s'instruire, pour former sa raison, pour exercer sa mémoire , et non pour le juger. Si I'étude de I'histoire générale, si util d'ailleurs , a un défaut, c'est celui de prépare ainsi a confondre les 4ges et les pays, 4 prononcer sur le quatrieme ou le quinziéme siccle e homme du dix -neuviéme , sur Athénes et su Rome en bourgeois de Londres et de Paris Francais, voulez-vous juger le théatre anglais o espagnol , passez le détroit ou les Pyrénées ; étudiez I'espagnol et I'anglais ; étudiez les moeurs d pays et du si¢cle depuis la cour jusqu'aux tavernes et aux calés. Entendez I' Angleterre et I'Espagne, comme aurait dit celui dont M. de Prad fut ambassadeur. Vous, Lady Morgan, devene Francaise, tout-a-fait Francaise pour juger Racine ou n'en parlez pas. Soyez Grees pour juger le arts d'Athenes ; dépouillez d'abord toutes les habitudes de si¢ele ou de nation ; jetez la de droit |