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Show 4*« LA T E S T E ARLEQUIN. Telle que vous mevoyc? pourtant, jenVi pas laifte de faire du bruit dans le nouveau Monde. MARINETTE, apart. Que va-t-il dire > II va s'embaraifer. A R L E Q U I Nv J'ai ete enlevdc cinq cu fix fois ; & mon- Pe>e , a la fin , fut oblige* de m e mettre I l'H6pital , pour fouftrairc mes charmes aux pourfuiccs de mes A mans. Mr. JEROSME, *Mt\Cd*Ji.- Quelle education on lui a doimec! ARLEQUIN. Il faloit voir comme chacun me cajololt fur la route. Il y avoit plus de Matelots a-pres moi, qu'il n'y a de Pages apres uncjo l*e Bouquetie're. Me. CANDI, apart. Quelle effrontee! MARINETTE, a Arlequin, Vous ne ferez pas dans ce Pa'is-ci fi tour-mentfe des hommes. rN O I --R E. 4* ARLEQUIN, a\ Marinette. Taifez-vous, Guenon. {a Me. Candi) A propos d'hcmmei, ma Tante, vous ne me parlcz poii t du Grivois que vous m e defti-nez, Je pt douce pas que vous ne l'ayezbien choiii j \ous m e paroiftez une Connoilfeufe. Me. CANDI. Quelle impudence! Cela ne preffe pas, petite Garconniere. ARLEQUIN. Pardonnez-moi, vraiment. Et fi vous ne Vous depechez de m e marier , je veux que cinq cens mille Diables m'emportent, (i je ne recommence la vie queje meiaois dans 1'A-xnerique. Me. CANDI, en fureur. C'en eft trop ! Je ne puis plus la fouf- Irir. Mr. JEROSME,* Marinette. Qu'on la remdne dans fon appartement. ARLEQUIN, s'enallant. Adieu, ma Tante. ,S CE- |