OCR Text |
Show M* L E D I A B LE Autels. Allez, miferable, vous n'obtiendrez den de nous. Tirez. Elle lesfrappe tous deux de fa veftie. PIERROT, pleurant. Hd., mais, mais, jencfuis point Philo fophe, moi. LA FOLIE. Non; mais vous nourrilfez la Philofo-phic. A Mr. SAGOUINIUS, s'en allant. 0 Jupiter omnipotens! PouveZ-vous fonf-tfh'r qu'on traite la Science avec tant d'indi-gnitd > SCENE X. & DERNIERE. Lfc DIABLE, LA FOLIE, ARLEQUIN & fa Troupe. ARLEQUIN, faluant le Diable. 0 Cariftimo Diavoh ! Le plus puiffant Diable de toute la Diablerie: Vous qui tc-nez la premie-re place dans le coeur des httr mains: Grand Facloton,-qui faites bouillir loutes les marmites du monde, qui ouvrez D'A R G E NT. Ixx la porte des Cabarets, qufamenez a Paris le fromage^ dc Milan : Merveilleufe Machin e ^ , faites aller & venlr les homines, & qui mettez les femmes enmouvement: vous enfin qui n £tes plus ft rebarbafif qu'autrc-rois, & qui ennchiffez a present tant de Fa- ^uins, devez-vous mettre le pauvre Arlequin en oubli? (ilpkure) Hiaouf! LA FOLIE. Effuye tes larmes, mon cher Enfant. Puis que c'eft moi qui fuis la Favorite & le confeil du Diable d'Argent, j'aurois tort d ubandonner Arlequin le plus zel<5 de met Serviteurs, ltti qui m e fait el ever des autel* aux Foires, ou il eft, pour ainfi dire, m oa Grand-Pretrc. ARLEQUIN. ! Ah! genereufe Folie, que je vous fuis re-devable! Confeillez done a votre ami deve* nir chez nous: car il if eft pas un de ces Dia. bles qui font enrager les pauvres gens en af. negeant leur oorte; nous ferons charmez de lc voir a la notre. LE DIABLE. He bien Arlequin, tu nous verras chc7 nou'veUes *" " ***** de b°n,lcs PI<^ Tome !(/. p AR- |