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Show #t« LA T E S T E, LE PEINTRE, encore open, Elle n'eft , parbleu , pas mal-faice. A R L E Q U I N . A qui en voulez-vous, Monfieur ? L E P E I N T R E. A Mademoifelle Argentine. A R L E Q U I N . C'eft mof, Qui c'tes-vous ? LE PEINTRE. Jc fuis un Peintrc qui a plus d'habilat* que cte bonheur. A R L E Q U I N. Cela veut dire, en bon Francois, que vour foes gucux. L E PEINTRE. C'eft la vcntd. A R L E Q U I N. Je fais un moyen de vous enrichfe L E PEINTRE. Queleft-il? ARV A R L E Q U I N. Vous n'avez qu'a tnc peindre en petit, faire graver & courir m o n * Portrait dans les rues, tout Paris lachdtera. ' * LE PEINTRE. Je ne veux devoir m a fortune qu'a TOri-ginal. A R L E Q U I N. Rien n'eft plus poll. L E P E I N T R E. Oui, Mademoifelle, avec quelques cou-leurs qu'on m'ait peint votre vifage , m on coeur (que.1*Amour fans douteaddtinepour vous) m'a fait regardercomme wnefabletout ce'qu'on m'en a dit. En un m ^ t , je vous crois belle; m o n imagination eftprcvenueen votre faveur. ARLEQUIN, a"part. \ Voila un Fou qui eft bien Pcintre, II faut queje m'en divertilfe. LE PEINTRE, lui prevent la main. Lahfez-moi, je vous en conjure, laiilez- T S moi * Le Portrait de taf\ «;/<*^?Tcte-de-moft fi vcvdvzt dairies rtes. |