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Show ?S? A R L E Q U I N, faire une action qui te foit agreable. J'ai or* donnd les appr£ts de ton manage avec *Zaide. ( Arlequin prend nn air chagrin. ) ^ Mais quoi! tu recois cette nouvelle aver bien de la froideur. ARLEQUIN. * O la queue, la queue! L £ R O L Que veux-tu dire? ARLEQUIN. Vous voyez bien cette queue-li f L E R O t Oui, * A R L E Q UIN, contrefaifant Zaide. Aimable Arlequin! (II allonge la queue) VilainMagot! (//la lache) Q u e je t'aime! (UPallonge) Quejetehais! L E R O I. Je ne comprens rien a tout cela. ARLEQUIN. yai arrache' la queue a Cafcaret, & Caf- R-OT D E S OGRES. 199 Cafcaret dans le moment eft devenu Padma* naba. L E ROI. Quel galimatias! A R L E Q, U 1 N. Il n'y a point de galimatias U-dedans. E- *coutez-moi. Cafcaret vient ici m e fauterau cou. Je le prends par la queue , elle m e relate dans \3 main; & tout a coup lelinge, de-pouillant (a peau, s'eft change en un homm e , qui m'a fait grand peur. LE ROI. Tu as rdve cela, aparemmeiit. ARLEQUIN. Non, Seigneur. Cet homme-13 m'a die qu'il droit un Enchanteur: Qu'il m e faifoit prefent de fa queue , qui 6oit telle, qu'eu l'allongeant devant quelqu'nn, elleluiferoit dire , fans qu'il s'en appercut , toutce qu'il auroit dans fame. L E ROI. Cela feroit-il poflible? ARLEQUIN. Si poflible, que je viens de l'eprouver 1 4 fur |