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Show 362 L A B O I T E P I E R ROT. Soyez le bien venu, Silene. J'avois peur que vous ne fufliez pas des n6tres. S I L E N E. Pourquci cela ? PIERROT. Parce qucjMpoufe Olivette que vous vou-liez e'poufer, vous. J'ai cru que vous ne fe-riez pas bien aife d'etre de la nocc. S I L E N E. Qui? Moi! Jene fouhaite que fon bon-heur ' Puis qu'elle fera plus contente avec vous qu'avec m o i , je ne fuis pas fache* que vous ayez eu la preference. MERCURE, aSiline. Vous etes un Rival bien obligeant. S I L E N E. Pai des Troupeaux a foifon & des Granges pleines de grain; tout cela. eft au fervice le Pierrot? puis qu'Olivctte l'aime. , PIERROT, I'embraffant. Vous etes un bon ami, Pere Silene; Em- D E P A N D O R E . 36*3 bralTez-moi. Je vous poomets de rendre tan-t6t votre baifer a Olivette. S I L E N E. Je lui demande feulerrtent en grace de la voir toujours. Sa vfle m e fuffit. MERCURE, apart. Le bon Homme n'eft pas difficile a con-tenter. OLIVETTE. Vous me verrez tant que vous voudrcz, Silene PIERROT. Oui, oui. Comme vous ne travail!ez plus, acaufeque vous£tesvieux, voustien-drez compagnie a m a F e m m e , pendant que je ne pourrai pas e'tre avec elle. CHLOE'. Je fuis charmde, ma Couftne, que vons rous mettiez en menage avec Pierrot. C'eft un Garcon que j'ai toujours aime\ h'il n'al-loit pas devenir votre Mari, je fouhaiterois qu'il fut le mien. M I R A. v Laiftons-la ces difcours, & faifons tout a Pheure ce maiiage. Q 2 OH- |