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Show *04 A R L E Q U I N, faut done vous fatisfaire. Allez, Arlequin, faites venir m o n Fils. ARLEQUIN. J'y vole. S C E N E XVII. LE ROI, Z.ULIM.A. L E R O I. Vous intercedez vous-meme pour un Trafc-trc, qui a voulu vous affaffiner! Z U L I M A. Non, je ne le crois point coupable. L E ROI. Vous &es la dnppe de votre eftime. Les deux Temoins qui depofent centre ce Sce-lerat n'ont aucun intent de l'acculer. ZULIMA. Que favez-vous ? Ce font deux Francois Renegats. Le temoignagc de ces fortes de gens ne vaus doit-il pas etre fufped ? D'ail-lcurs, le Prince avoit-il quelque fujetdemc hair ? LE ROI DES OGRES. 20f L E R O I. II craint, peut-etre, qu'il ne forte devour un heritier de m a Couronne. ZULIMA. C'eft une frayeur dont il n'eft point capa* ble. Je foupc-onnerois plutdt votre Vizir d'avoir concu.... L E ROI. Ah! Zulima, ne faites pas cette injuftice au fage Albumazar dont la vertu m'eft con-nue. ZULIMA. Il connoit encore mieux kmienne. Voufr devez m'entendre, Seigneur. LE ROI, e'tonne'. Que me dites-vous! Ce Miniftre auroit-il eu la temeritd - Mais je ne fonge pasque je puis e;tre dclairci de la verite. • j ^ '%J ^ I; SCE^ |