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Show vjf A R L E Q U I N, ARLEQUIN. Ho , ho , ho, ho ! Vous n'y etes pas! M a plus grande peine a 6t6 de m e deTendre contre des monflres* marins' qui font venus m'infulter fur la route. Je voyois de gros Merlans qui m e vouloient manger les jam-bes; mais a grands coups de batteje vous les coupois en deux: Paf, paf. En mime terns il donne des coups de battefttr Veftomac des Ogres. ADARIO. Tout beau, tout-beau! SASTARETSI. !)oucement,' s'il vous plait! Je ne fu^ par un Merlan. A R L E Q U IN. Excufez, MelTieurs, je croyols y c"tre en* core. Ennn , apres avoir lute plusdevingt-quatre heures contre la M e r & les poiifons, j'ai pris terre en cet endroit , ou j'ai-trouve cette peau que j'ai endollee , pour m e met-tre a couvert de la dent meartricre des Betes. ADA-ROI D E S O G R E S . *$} ADARIO. Nous fommes ravis, Seigneur Arlequin, que vous foyez hors de. peril; A R LEXJUI N. J'ai fatisfait votre curioftfe , je vous prie decontenter la mienne. Dans quel Pais fuis-je ici? . * A D A R I O. Dans le< Royaume d'Ogrelie.. Et vous ne pouviez y arriver plus a propos. ARLEQUIN. Fourquoi cela? ADARIO. Je vais vous le dire. Nous avons perdu notre Roi. Les Principaux de la Nation fe font difputd la Couronne; & pour les accor-derv & prevenir une guerre civile, il a etc arrdte dans une Affembleedu Peuple, que J'on mettra fur le Tr6ne le premier Etraneer qui abordera ici. Par coufequent, c'e£ vous qui devez £tre notre Roi. ARLEQUIN. Oui da. Prenons toujours cela, en attend dant mieux.. ADA- |