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Show 36-8 L E T E M P L E Le GRAND-PRETRE. Pour un Marquis des mieux tournez, O reguingue, 6 lan-lan-la. Le COMEDIEN. Jc fuis quelquefois davantage. Vous ne m'entendez pas, je gage. Lc GRAN-PRETRE. A I R $6. (Pourpaffer doucement lavie) C o m m e pourrois-je vous entendre ? Le C O M E D I E N. Jc fuis tout, Sc je ne fuis rien. Le GRAND-PRETRE. O h , ho ! Je commence a comprendre! N'ctcs-vous pas Comedien? Le C O M E D I E N. Juftement. A i R 4- (Comme un Coucou que Xamour preffe) Je fuis un Adeur de Province. *A Paris je vais debuter. Le GRAND-PRETRE, apart. II a la figure un peu mince. (haut.) Vous -allez la tout enchanter. ,DU DESTIN, i69 Le C O M E D I E N , prenant du tabac dans une (tabaticre a"or. Je m'en flate. Le GRAND-PRETRE. A 1R 1. ( P^eveillez vous, belle Endormie ) A h ! quelle riche tabatiere I Le C O M E D I E N , la lui donnant a examiner. H e , mais, 1'ouvrage en eft parfait. Confiderez-en la charniere, Ce n'eft point un colifichet. Le G R A N D - P R E T R E , lui rendant la tala- (t'we. A 1 R 15. (Je ne fuis ne ni Roi, ni Prince) C'eft .un prefent de quelque femme? Le C O M E D I E N , fouriant dun air vain. II m e vient de certaine Dame... U n beau gallon des mieux batis, Et dont on court fadoldcence, N e donne pas fon terns gratis. Le GRAND-PRETRE. Vous voulez.du moins qu'on le penfe.' Q 5. Le |