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Show 3?4 L E T E M P LE Le GRAND-PRETRE, a Colinette. Colin a raifon, vraiment, Vous etes charmante. COLIN. A I R I<^. (Allez a vipres, Nonnettes) Lorfque je vois Colinette Arriver dans un Vallon, Je prends vite ma mufettc, J.'en fais entendre le fon; Et quand je m'approche d'elle Pour prendre fa blanche main, Je m'apper^ois que la Belle Fait la mo.tie du chemin. C O L I N E T T E , ^ Grand-Putre. AiR I**?. (Tr°? deplaifir, cher Tirsis, mm-qutete) Avec tranfport a mes pieds ilfe jette; H m'cntretient de fon ardeur. Le GRAND-PRETRE. Et vous laiuiez, n'cft-cepas, Colinette? C O L I N E T T E . Ah! ah ! La faute en eft faite ! A I R Ip. ( Ne mentendez-vous pas) Te ne me repens pas J D'avoir D U DESTIN. 375 D'avoir livrC mon ame Au Berger qui m'enflame; Mais nous fommes, helas! Dans un grand cmbarras! C O L I N. A iR 8<?. (Un Inconnu) De nos parens la mefintelligence Nous fait douter du bonheur de nos feux * De l'efperance D'un fort heureux Nous nous flatons peut-etre envain tousdeux^ Nous implorons ici votre affiftance. Le GRAND-PRETRE. AI R p. ( Quel plaiftr de voir Claudine) Vous allez bien-tot apprendre, Si 1'hymen doit vous lier; Ou, malgre votre amour tendre, Sil faudra vous oublier. (au Deftin, sapprochant du Trine.) A i R $4. ( Grimaudin.) Deftin, deux Amans te demandent, PLins de frayeur, Quel fucces ils doivent attendre De leur ardeur. |