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Show 148 L E T O M B E AU ARLEQUIN. Oui; mais, dans votre humeurbouillante; L'homme a bon compte fut perce. A I R 14. (Voulez-vousfavoir qui des deux) Mais enfin, quedevint, Seigneur, Ifabelle apres ce malheur? OCTAVE. J'ai fu quelle a quitte Florence; Et quelle m e cherche en tous lieux. ARLEQUIN. La pauvre femme! En confcience, Les krmes m'en viennent aux yeux. OCTAVE. AIR II- (0n "a]m fomt dan$n95f*h^ Jen ai partout, cher Arlequin, Fait une recherche inutile. Pour etre inftruit de fon deftin, Je fuis venu dans cette Ville. je pretends ouvrir le Tombeau De Noftradamus. ARLEQUIN. Ah! tout beau! Ai DE NOSTRADAMUS. 140 A I R 10. (Mon pere, je viens devant vous) Un funefte fort eft predit A celui qui l'ofera faire. OCTAVE. Cette fable n'eft en credit Que chez le credule vulgairc. Je fai, moi, que qui 1'ouvrir a D'un parfait boiiheur jouira. A R L E Q U I N , fur It ton du dernier vers. Oui, mais qui diable l'ofera? OCTAVE. A I R 15. (Je ne fuis ne ni Roi, ni Prince) Ami, toute cette fcience Confifte en une circonftance. Pour cxecuter ce projet, II ne faut qu'embralTer d'cmblee Fierement lc premier objet Qui fortira du Maufolcc. ARLEQUIN. A u u. (Le fameux Diogene ) Si 1'objet eft aimable, De"figure agreable, Moi, je le baifcrai. G 3 OC- |