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Show M 7o .ARLEQ.U.IN Apres cela, le Cabinet du Roi fe ferme, & Arlequin dit au Demon: ARLEQUIN. , AIR. n. (°» naime point dans nos for its,) Ce n'eft pas tout, Diable Boiteux; N e croyez pas en etre quitte: Si vous voulez combler mes vceux, Faites-moi voir la Favorite; Je voudrois bien impunement Entrer dans fon appartement. ASMODE'E, AIR IO. (Mon pere, je viens devant vous) J'y confens; mais, pour cet effet, II faut que tu fois invirlble; Je vais t'enfeigner ce fecret: T u fais bien que tout m'eft poffible: T u pourras, lorfque tu voudras, Paroitre, ou ne paroitre pas. Afmode'e prend le chapeau d'Arlequin, y attache une plume qui a la vertu de rendre inviiible, Sc fe couvre enfuite du chapeau. Arlequin, n'apercevant plus le D e m o n , le cherche. Afmode'e 6te le chapeau * & fe rend vifible. Apres ce Lazzt, * Aric- < INVISIBLE. 7i Arlequin en fait un autre. II met fon chapeau, & fe cherche lui-m<!me, c o m m e s'il ne fe voyoit pas. Enfin , le friable lui don-ne un cornet, en difant: A S M O D E' E. AIR Z. (Quand je tiens de ce jus dJOclobre) Arlequin, Adieu; je te laifTe, Dans le Serrail promene-toi; Et 11 quelque peril te prefTe, Prens ce cornet, appelle-moi. Afmodee fort. Arlequin examine Ie cor-net; fr curieux d'en faire l'epreuve, il fouffie dedans. Auffi-t&t le Diable revient, & lui dcmande par fe: geftes ce qu'il veut! Arlequin fe jette a fes pieds, & lui re'pond: ARLEQUIN. A i R 5-. ( Quand le peril eft agreable) Pardonnez une epreuve fole; Je veux l'expier a vos pieds: J'ai voulu voir fi vous etiez U n Diable de parole. Afmodee difparoit. Arlequin met & 6tc ion chapeau, pour gouter le plaifir d'etre niible & invifible a fon gre\ Il apercoft nnc jeune Efclave. Il fe rend inWfible, & lecoute. ' SCE- |
