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Show z$6 A R L E Q U IN I. E S C L A V E , AiR 5* (Quand le peril eft agreahle) BanifTez une crainte vaine. Quelquefois le plus tendre Amant S'dcarte d'un Objet charmant; Mais l'Amour le ramcne. II. E S C L A V E. AiR 50. (y ai fait fouvent refonner ma mufette) Ce n'eft qu'un feu paflager quil'enMme; II eft toujours epris de vos attraits. En moins d'un jour il reviendra, Madame, Plus amoureux qu'il nc le fut jamais. La S U L T A N E. A I R 4 j. ( Je ne veux point trouller votre ignoran" ce) Ce feu-folet eft toujours un outrage, Dont le Sultan veut payer mes ardeurs. Doit-il donner m e m e un moment d'oinbrage A u plus ridele & plus tendre des cceurs ? I. ESCLAVE. AIR 3. (Banniffons dici Xhumeur noire) Vos Efclaves fe reuniiTertf, Et vont former d'aimables jeux . f -^ Per- 1 SULTANE FAVORITE. 237 Permettez qu'elles adouciftent, Les peines qui troublcnt vos feu*; S C E N E III. Le SULTANE, Troupe d'ESCLA-V E S port ant des quenouilles £5? des ca* nevas de tapijferie. Les Efclaves forment une danfe, qui eft coupee par ce Couplet: Une E S C L A V E . A I R 11?. (Dans ces lieux tout rit fans cejfe} Ces lieux font undoux afyle Des plaifirs, des Ris, des Jeux; U n nouvel Alcide y rile Souvent aux pieds de 1'objet de fes vceux? Les Efclaves rcprennent la danfe, que la Sultane interrompt elle-meme par un cri, en voyant paroitre Arlequin fous les habits d'llabelle. "W««WWW"»- S C E N E IV. La SULTANE, Troupe d'ESCLA-VES, ARLEQUIN enfemme voilee. Is |