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Show i/o LE TOMBEAU OCTAVE. Et s'il eft eftroyable ? ARLEQUIN. Je fuirai comme un diable. OCTAVE. Moi, je rembraflerai. A l a S • ( Quand lepkril eft agreable) Je vais done faire Touverture D e ce Tombcau myfterieux. ARLEQUIN. Le Ciel nous preserve tous deux D e mauvaife avanture. Odave frappe fur le Maufolee, qui s'ouvre. II en fort d'abord un Monilrc affreui, qui vomit des tourbillons de feu. Arlequin s'enfuit de peur. Mais l'intiepi-de OSave embraife le Monftre, qui &'a-btme auffi-t6t; & vin Magicien noir pa- IOIL. S C E « \ DE NOSTRADAMUS. lfl S C E N E II. OCTAVE, lc MAGICIEN. Le MAGICIEN. AIR 17. (Bouchez , Nayades, vos font aines) Mortel, qui dans cette rctiaitc Viens confuker le grand Prophete, T u vas le voir en ce moment. Depuis plus de deux-cens anndes II 6crit dans ce Monument Ce qu'ont regie les Deftine\*s. Le Magicien donne un coup de baguette fur le T o m b c a u , qui s'ouvre entiere-ment, & laiffe voir tout l'interieur. Noftradamus y paroit dans un fauteuil. Il dcrit 4 fur une petite table d'ebene. Autour de lui font rangez plufieurs bouquins. II a la t&e couverte d'un bonnet violet a lon-gues oreillcs, une barbe blanche qui lui defcend jufqu'a la ceinturc, & une robe dc m e m e couleur parfeme'e de cara&eres Taliimaniques. G4 $C£~ |
