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Saint Antony Waterfalls, Minneapolis

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Identifier SixMoisChronological.xml
Title 1885 and 1886 : Images from Albert Tissandier's trips to North America during 1885 and 1886, in the approximate order of their creation.
Type Text
Format application/pdf
ARK ark:/87278/s6bk1cds
Setname uu_umfa_at
ID 415994
Reference URL https://collections.lib.utah.edu/ark:/87278/s6bk1cds

Page Metadata

Identifier 1978_338a-b.tif
Title Saint Antony Waterfalls, Minneapolis
Alternate Title Minneapolis - Les moulins et les chutes St Antony
Artist's Notation "Dessin paru dans le journal La Nature et dans mon livre, Six mois aux Etats Unis."
Creator Tissandier, Albert, 1839-1906; Tilly, E. A.
Subject Waterfalls--Minnesota--Saint Anthony Falls--1880-1890; Saint Anthony Falls (Minn.)--1880-1890; Cities & towns--Minnesota--Minneapolis--1880-1890; Mills--Minnesota--Minneapolis--1880-1890
Description a) Waterfalls at right with city at left. b) Engraving of (a).
Published Location The top image, engraved by E. A. Tilly, was published in La Nature, no 675 (8 May 1886), as figure 1 (p. 356), to accompany the eighth installment of Albert Tissandier's "Lettres d'Amérique", with the caption "Les chutes de Saint-Anthony à Minneapolis, avec la vue des moulins à farines et des scieries. (D'après nature, par M. Albert Tissandier.)" http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28.26/360/100/432/0/0 The same image appears as figure 57 (p. [193]), engraved by E. A. Tilly, in Albert Tissandier's book Six mois aux États-Unis : voyage d'un touriste dans l'Amérique du nord suivi d'une excursion à Panama (Paris : G. Masson, [1886]), with the caption "Les chutes de Saint-Anthony et les moulins de Minneapolis, d'après nature". Associated text (p. 196-198): "Le chemin de fer passe dans les propriétés de ce cultivateur hors ligne; des élévateurs à blé sont disposés près de la station, qui porte le nom de Dalrymple, de sorte que les récoltes peuvent être envoyées sans retard dans les villes. Une grande partie des grains est ainsi expédiée à Minneapolis, dans les moulins gigantesques où la farine se fabrique. Minneapolis, ville voisine de Saint-Paul, compte près de 100,000 habitants. Située sur le Mississipi, elle a un aspect tout particulier et le mouvement commercial y est extrême. Les scieries colossales ainsi que les moulins font la fortune de la cité. Sur notre premier croquis, on en voit quelques-uns des principaux, les Washburn mill, etc. (fig. 57), puis enfin les travaux de l'immense barrage construit: les falls of Saint-Anthony. De chaque côté des chutes, le Mississipi apporte la force de ses eaux pour l'alimentation des usines, scieries et moulins; elles s'écoulent ensuite au bas des chutes en mille cascades diverses. Le chiffre des affaires commerciales qui résultent des industries de Minneapolis est de plus de 175 millions de dollars ou 875 millions de francs. J'ai visité la plupart des moulins, grâce à l'amabilité de leur directeur; c'est évidemment le Pillsbury mill le plus considérable d'entre eux. L'aspect extérieur est dénué de toute recherche artistique. Ces moulins forment de grands cubes de maçonnerie de six ou sept étages bâtis en granit ou pierre du pays. Mais à l'intérieur leur disposition est des plus intéressantes. Les grains sont portés tout d'abord au rez-de-chaussée. Une série de cylindres en acier trempé commence à les broyer. L'effet de cette première opération est peu sensible d'abord, mais à mesure que nous voyons le résultat produit par sept réductions semblables on comprend aisément l'action des rouleaux d'acier. A chaque réduction, une portion dont on tire la meilleure farine, le middling, comme on dit là-bas, est retirée de l'enveloppe extérieure du grain. Cette matière est portée à l'étage supérieur du moulin par une courroie sans fin de plus de 60 mètres de développement et envoyée ainsi dans un cylindre horizontal recouvert de toile métallique. Ce cylindre fait 28 tours à la minute; il conduit par ce mouvement continu la matière déjà broyée au travers de sa toile; elle tombe à l'extrémité du cylindre, d'une hauteur de 7 étages, dans un purificateur et subit une deuxième réduction. Broyée encore plus menue, elle est remontée par une autre courroie sans fin à godets, et ainsi de suite, jusqu'à la septième et dernière opération. Toutes les matières nutritives ont pu être recueillies alors et envoyées au purificateur, il ne reste plus absolument que du son. L'action du purificateur ne suffit pas encore pour dégager entièrement la farine d'avec certains germes du blé de nature grasse que ayant la même densité s'y trouvent encore mêlés. On lui fait subir de nouvelles opérations d'écrasement, en la faisant passer entre d'autres cylindres broyeurs; puis enfin elle est soumise aux effets du criblage et du blutage. La matière nutritive semble enfin bien dégagée de toute impureté, elle passe cependant encore au tamisage dans les mailles serrées d'une soie fine; la farine est alors parfaite. Le débit de chaque jour est de 6000 barils employant 27,000 boisseaux de blé. On en envoie dans tous les pays d'Europe. Dans le sous-sol du Pillsbury mill, à 10 mètres de profondeur, on voit les roues à eau; deux turbines de 56 pouces de diamètre sont constamment alimentées par une épaisse nappe d'eau fournie par le Mississipi. Elles peuvent donner une force égale à 2700 chevaux-vapeur. Les gelées de l'hiver arrêtent les petites rivières tributaires du fleuve et les eaux diminuent. Une machine Corliss de 1400 chevaux-vapeur vient alors en aide au travail de l'usine que est jour et nuit occupée. La lumière électrique y est installée. 40 lampes Brush, 200 lampes à incandescence Weston et 200 lampes Edison illuminent le moulin. Les propriétaires de cet établissement admirable, les quatre membres de la même famille Pillsbury, ont fait une dépense de plus de cinq millions de francs pour le porter à l'état de perfection et de prospérité où il se trouve aujourd'hui. M. John Jones, l'un des ingénieurs, qui a bien voulu me diriger dans toutes les intéressantes parties du moulin, me disait avec joie que ses patrons donnaient aux employés, depuis deux ans, outre leurs appointements fixes, des intérêts sur les bénéfices qui ont produit la somme importante de 250,000 francs. Quelques-uns d'entre eux ont pu recevoir annuellement jusqu'à 900 dollars (4500 francs) pour leur part, outre leurs appointements. 'Notre reconnaissance est grande pour votre beau pays de France, m'a dit M. Jones en me quittant; vous voyez ici le purificateur Lacroix, le purificateur français! Sans lui, nous étions des meuniers fort ordinaires, notre farine était noirâtre, souvent mauvaise et personne ne s'en souciait sur les marchés. C'est grâce à l'introduction de cet appareil en Amérique que nous sommes redevables de la prospérité extraordinaire dont nous jouissons aujourd'hui. L'effet produit a été magique, la transformation des moulins a eu lieu: Minneapolis, insignifiant village des provinces de l'Ouest, il y a quelques années, sera bientôt la rivale de Chicago.'"
Publisher Utah Museum of Fine Arts
Date 1885-08-12
Type Image
Format application/pdf
Source Albert Tissandier: Drawings of Nature and Industry in the United States
Language fre
Rights Management Digital image c2001 Utah Museum of Fine Arts, University of Utah
Source Physical Dimensions 14.29 cm High x 22.54 cm Wide , 10.16 cm High x 14.61 cm Wide
Source Characteristics Graphite and brush applied ink; engraving - metal plate
Light Source Kaiser Softlite ProVision 6x55W flourescent 5400K daylight
Archival Resolution TIFF: 4024 x 5888 pixels
Display Resolution JPEG: 900 x 790 pixels
Bit Depth 36-bit color
Scanning Device Leica S1 Pro scanning camera; Hasselblad CFi 50mm F/4 lens; f/11
Setname uu_umfa_at
ID 415982
Reference URL https://collections.lib.utah.edu/ark:/87278/s6bk1cds/415982