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Show 1^ L' I S L E BRAD AM A N T E. Tcvousentends. Oh ! que cela n?arrivera oas ' Pluileurs files voiiines nos Tnbutai-res font obligees tous les ans de venir prendre nos enfans males, & de nous donner deux filles pour un garcon. P I E R R O T, Ghacun trouve fon compte a ce marchc-la, A R L E Q U I N . A I R 5*. (Vous, qui vous moquezpar vos ris) Ah ! que je connois a Paris De Peres de Families, Qui, s'ils pouvoient en ce pais Venir troquer leurs filles, Y croiroient avoir a ce prix Bien vendu leurs coquillesl Orfus, mes. Heroines , puifque nous avons fipeudetemsademeurer avec vous, il faut le pafler avec honneur. P I E R R O T. Mais les noces fe font-elles ici fans re-jouiffances > M A R P H I S E . N o n , vraiment. Pendant les trois mois, Aift <*F*C*'£r I I DES AMAZONES. JJJ AIR 192. (Le ben Branle) Les Epoux beniffent leurs noeuds; Chez cux on chante , on danfe; L'Hymen fuivi des Ris, des Jeux , Rend.tous les jours charmans pour eux. ARLEQUIN. Ah ! quelle difference \ Ici qu'il a de jours heureux! II n'en a qu'un en France.7 PIERROT, a Zenobie. Allons, depc^chons-nous. A1 R . 109. ( Que faites-veus, Marguerite J Des noces, mon Heroine, Faifons vite les apprets. ARLEQUIN. Voyons d'abord la cuifine, Et nous danferons apres. MARPHISE. Nous en ferons ,au moins* PIERROT. Cela va fans dire; vous etes les Entre-metteufes. SCE- . |