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Show m .. m v i 196 LES A M OURS Mde. THOMAS. De mon cceur tout eft efface. (I'embraJJant.) Voila quelle en eft l'afTuranceJ Malgremon couroux , Monfieur Griffarf ic n'ai jamais ceffd de vous cftinier. Le MAGISTER. J'en fuis tdmom. M. G R I F F A R T. Quoique prevenn contrc vous, Madame Thomas, jc vous ai toujours regards comme une femme de merite. •Le MAGISTER. Pour cela, oui. Mde. THOMAS. Quand j'ai rencontre des gens quivou-loient attaquer votre probitc, je vous ai toujours rendu juftice. Le M A G I S T E R. Elle eft gdnereufe. M. GRIFFART. Quand je me fuis trouvd avec des medi- ^ J fans DE NANTERRE. z97 fans qui von loient me rendre votre vertu fufpecte ; oh ! je leur ai bien dit ce que j'en penfois! Le M A G I S T E R. .' II \ eft charitable , Monfieu le Procu* reux Fifcal. Jarnicoton ! Jenemefens pas d'aife d'avoir rapatrid deux efprits d'un fi bon caiacTdre. Que je vous ern^ bralTe. ( apres les avoir embraffez.) A1 R 8. (Je reviendrai domain au foir) Que cette paix, mes chcrs enfans, bis. PuifTe durer long-tcms. Maudit le fcftin malheureux „j bis. Qui vous brouilla tous deux. Mde. THOMAS. II eft vrai que ce jour-la Monfieur le Procureur Fifcal n'dtoit pas de bonne hu-- meur. M. GRIFFA R T. Dc bonne humeur! Ohlpardi, c'eft vous qui prites un travers, Mde. THOMAS. Un travers I Moi , prendre un travers ! O h ! j'ai trop d'efprit pour cela. N t C'eft |