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Show 3i4 LES A M O U RS Mde. THOMAS. Je n'en ai pas fujet, n'eft-ce pas? LUCAS. Bon. Allez. Tout ce que j'ai dit a Colette n'etoit que pour rire. Mde. T H O M A S . Pour rire! L U C A S. Vous croycz done que je ne vous ai pas aparcue? Eh non! J'ai dit c o m m e ca, a part moi: Via M a d a m e Thomas quiviant a pas dc loup, pour nous acouter; bail-ions li un peu la venette. Mde. THOMAS. Quoi, Lucas, il n'eft done pas vrai que tu aimes Colette? LUCAS. Fi-donc! Vlaencoreune plaifantemor-veufe. Vous m'avez ddgoutd, Madame Thomas, vous m'avez ddgoutd delajeu-neffe. Mde. T H O M A S . A i R 13^. (L'autre nuit j'aperfus enfinge) Eft-il bien vrai, m'es-tu fidelJe? Lo- DE NANTERRE. 3«* L U C A S. Oui, je le fuis, n'en doutez pas: Vos ecus ont bien plus d'appas Que les yeux d'une Paronelle. Mde. THOMAS,//// tendant la main. Sur ce pied-la, faifons la paix: j Lucas, lions-nous pour jamais. Atten-moi ici. Je vais parler au TabeT lion. Je reviendrai te joindre. S C E N E XV. L U C A S , feulri ant. C o m m e les femmes qui aimont baiilent dans le pagniau. ... A h , ha ! Voici le Tambour de la Compagnie de Monfieu Valere. S C E N E xvi. LUCAS, ARLEQUIN, Tambour. 11 a une bouteille pendue a fa cein. ture, &? deux verves a fon chapeau. A R L E Q U I N , chanu mhmtant du tambour: AiR ^.{.GrandDucdeSavo^, u^ipenfes-^ Fi des Villageoifes, 0 * Avec |