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Show 210 L E M O N D E (il paroit deux jeune s filles.) P I E R R O T . Ventrebille! Les voici toutes deux! A R L E Q U I N . Rien n'eft plus plaifant. A ijt 15. ( Je ne fuis ne ni Roi, ni Prince) Quoi done, on peut fe mettre a table, Manger & hoire comme un diable, Pour Tecot ne debourfer rien ? Apres cela, d'une Donzelle Si vous fouhaitez l'entretien, Vous voyez paroitre la Belle ! Mais, mais, il n'y a point d'endroit an m o n d e qui vaille celui-ci. S C E N E II. ARLEQUIN < PIERROT , ARGENTINE, DIAMANTINE. Arlequin & Pierrot vont au-devant $ elles,*? les gracieufent par des reverences, fur lefquclles les deux filles rencherijfent. AR- 1HB RENVERSE', m A R L E Q U I N , a Argentine. A I R 8. (Je reviendrai demain aufoir) Bonjour, belle Nymphe aux yeux doux* A R G E N T I N E , d'un airfoumis. Que voulez-vous de nous ? bis. P I E R R O T , a Diamantine. O n voudroit bien vous cajoler. D I A M A N T I N E , faifant la reverence. Vous n'avez qu'a parler. bis. A R L E Q U I N . Bonne pate de filles, m a foi! (U Argentine.) H e , comment vous appeljez-vous, m a Mignonne ? - I A R G E N T I N E , faifant la reverence. Je m'appelle Argentine. A R L E Q U I N. A h ! le joli n o m ! J'en adore les deux premieres fyllabes. PIERROT,* Diamantine. Et vous ? DIA- |