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Show 98 LA PRINCESSE Comme uirfimplcMortel, voyage ' Dans l'Orient dcpuis deux ans? • Le P R I N C E. Cela me fait plaifir. A R L E Q U I N . AiR *?• (Joconde.) Oui; mais enfin, en voyageant Comme un hommc ordinaire, Vous n'avez que moi pour Agent, Valet & Secretaire. Ne vous laiTez-vcus point, Seigneur, De cc genre de vie ? Le PRINCE. Non, non, j'y trouve une douceur", Dont mon ame eft ravie. J'entends parler le peuplc ; je le vols agir; i'apprends a connoitre les homines. AlK io. (Men Pere, je viens devantwu)\ En un mot, de ce que je vois Je tire de grands avantages. Je fuis peu furpris fi des Rois Ont fait de femblables voyages; Us en ont retire lc fruit. £ DE CARIZME. 99 ARLEQUIN. Voyageons done a petit bruit. Le P R I N C E. Nous void aux Portes de la Ville de Carizme. A I R 14. (Voulez,-vous[avoir qui des deux) Dans cet agreable fejour Un grand Monarque tient fa Cour, Un Souverain dont la puifTance Eft a redouter aujourd'hui; L'Auteur meme de ma naiftince A peine eft plus puiiTant que lui. A R L E Q U I N . A I R 4. {CompieunCoucou que /'amourpreffeS Sa Cour doit etre magnifique. S C E N E IL Le PRINCE, ARLEQUIN, plufieurs F O U X renfermez. I. F O U , quon ne voit point. A1 R 48. (Belle Brune, belle brune) Ma Princefle, Ma Princeile. E * l\ FOU, |
