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Show jii L E S A M O U RS Je ne me fuis engagd qu'a condition que jc ne farvirois point pendant la guerre. VALERE, prenant Lucas par I'epaule. Allons, allons. Point tant dcraifons. Tu es engagd, tu marchcras. Lucas fe met a pleurer O* crier de toutes fes fortes. S C E N E _ XVIII. & derniere. VALERE, ARLEQUIN, LUCAS, Mde. THOMAS, COLETTE, MATHURINE, T R O U P E de Payfans & de Pay- - fanes danfans. Mde. THOMAS, efrayee, Qu'y a-t-il done, Lucas? Que t'a-t-on fait ? L U C A S , pleurant. Ce font ces Vcndeux de chair humaine, qui m'avont enroulle pour la guerre. Mde. THOMAS, a Valere. A I R 6. (Menuct de M. dc Grandval.) Allez, allez, Monfieur Valere, J1 ! DE NANTERRE. 32j Je m'en fouviendrai plus d'un jour. Vous voulez venger votre Pere, En me jouant ce mauvais tour. VALERE. Madame, vous me connoiffez mal. La fuite vous defabufera. L U C A S , d'un tonpiteuxl Oui; mais ilfaudra done toujours que je marche a bon compte? ARLEQUIN. Sans dome; & c'eft trop perdre de terns. Partons. L U C A S , pleurant. Eh ! Madame Thomas! Mde. THOMAS. Tout beau , MefTieurs. J'ai dequoilera-cheter. Combien vous faut-il ? ARLEQUIN. Cent piftoles. AIR 38. (Les Feuillantines) Grand, quarre, de bon alloi, Dans Temploi O tf II |