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Show zpz LES A M O U RS Bien loin de me rendre confus: Plus la favour paroit charmante, . Et plus j'en aime le refus. COLETTE.; Parlous ferieufement dc nos affaires. No* tre Magiiier s'eft charge'dereconciiier nos parens. VALERE. Mais, s'il n'y rcuffit pas? COLETTE. J'ai un autre moyen tout pret. VALERE. J'en ai auffi imagine un , qu'Arlequin m o n Tambour eft fur le point d'executer: mais fi tous ces moycns deviennentinuti-les, que ferons-nous ? COLETTE. II faudra nous feparer. AIR H. (°n riaimtfoint dans nos for its) Nous feparer 1 Qu'ai-je entendu! Non, non, vous n'aimez plus Valere. COLETTE. Mais, quand tout efpoir eft perdu ] Cher amant, que voulez-vous faire ? VA-DE NANTERRE. 205 VALERE. En attendant un meilleur forts Nous aimer jufques a la mort. J'appercois^mon pere avec Maitre Nicolas. Retirons-nous. S C E N E VII. Le MAGISTER, M. GRIFFART, Procureur Fifcal. Le MAGISTER. g Orfus , Monficu leProcureux Fifcal je crois vous en avoir affez dit pour vous parfuaderque vousdevez vous reconcilicr avec M a d a m e Thomas. M. G R I F F A R T. Je me rends a vos raifons. Mon reiTcn-timent s'eteint ; & je fuis pr£t a vivre en bonne union avec M a d a m e Thomas fi elle le veut. Lc MAGISTER. Oh ! Je vous rdpondsd'elle. Lavoici. J cnez-vous un peu a l'dcart. Je vais la prevenir. J Ni S C E- |