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Show m 242 L E M O N D E Nous les flattons a tous momens. Qui pourroit les rendre infidelles, Quand leurs epoux font aupres d'ellcs Toujours amans? A R L E Q U I N . ]e ne m'etonnc plus que vos femmes foient li raifonnables. AIR 19> t^tuti l'amour la nuit dc jour) Peut-£tre qu'a Par.is O n n'en verroit point d'autres, Si Meffieurs nos maris Faifoient comme les votres L'amour, La nuit 6c le jour. M. La C A N D E U R. Adieu, Meftieurs. Jc vous laifTe. Je vais avec un de mes confreres accommoder deux parties qui veulent plaider. Voila M . le Chevalier de Catonville. Si vous etes curieux d'entretenir un de nos 1 cut- Maiires, vons pouvez l'aborder. SCE-R E N V E R S E ' . 243 S C E N E IX. ARLEQUIN, PIERROT, le C H E V A L I E R , de Catonville, hahille comme un Pedant , except e quHl a I'epee, avecun large baudrierfurfe-faute. PIERROT. Eft ce la unPetit-Maitre? Mifericorde! A R L E Q U I N . IT a plutotl'air d'un pied-plat du paVs Latin. (abordaat le Chevalier.) Serviteur a-Monfieur le Chevalier. C o m ment gouverne-t-ii fes amours ? Le C H E V A L I E R , mettant le doigt fur fabou- (cke. A 1 R 15. (Je ne fuis ne ni Roi, ni Prince ) Paix. Apprenez a me connoitre. Sachez que pour un Petit-Maiire Repandre un amoureux ferret, Et le plus grand de tons les crimes. ' Ici Peti>Maitre &c difcret rffietfis} font deux n j - , L > A1 Tk f / |