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Show de U Peinture & de h Voèpe. X'6% cxprellïons, <k par les mouvemens des pallions de l'amc. Il y a des tableau» qui nous repréientent des converfa-tions Ôc des dialogues, où nous con-noiflons jufqu'au fentiment des figu-res qui paroiflent s'entretenir. Dans l'Annonciation , par exemple , où l'Ange vient trouver Marie, le fpe-(ftateur démêle facilement par l'èx-prciîion 3c par l'attitude de la Sainte-Vierge , le moment que le Peintre a voulu choifiï ; & l'on connoit ii c'eft lorfqu'elle fut troubk'e par une apparition imprévue, ou Ci elle elt ctonnée de la proportion de l^Ange, ou enfin il elle y conient, avec cette humilité qui lui fit prononcei' ces mots:. Fo'ilh lajcrvante du Seigneur ,<kc. Il paroît qu'Arillote même ne fait aucune difficulté d'accorder le rai(on-ncment à la Peinture, quand il dit que cet art inftruit, de qu'il donne matière à raifonner, non feulement aux Philosophes , mais à tous les. hommes* Quintilien avoue que la Peinture pénétre fi avant dans notre efprit, &z qu'elle remue fi vivement nos paf-ilons y qu'il paroît qu'elle a plus de |